Le chantier avance

La couverture se crée

Sur le toit, les couvreurs couvrent avec ferveur et abnégation. Leur travail est impeccable malgré la difficulté de l’architecture du toit.

La pose d’ardoise a commencé sur le premier des 4 pans du toit.

Cela veut dire que la charpente de ce pan a été refaite à neuf que le pare-pluie a été posé et les liteaux fixés. C’est le pan le plus complexe car il contient les deux lucarnes dont la structure en bois à été refaite à neuf.

La nouvelle charpente se voit de loin
Et de près, le crochets se placent.

Les travaux dans le garage ont commencé.

Il était prévu que rapidement après le début du chantier, nous coulions une dalle de chaux dans le garage afin d’en faire l’atelier du chantier. C’est pour cela que très vite nous avons commencé à démonter le mur de brique qui s’y trouvait.

Aujourd’hui Ben est venu avec une mini-pelle afin de décaisser les 20cm nécessaire pour notre hérisson et notre dalle. Le travail est relativement facile même si l’évacuation de la terre l’a été beaucoup moins. Il n’est pas facile aujourd’hui de trouver un terrain accessible, sans boue pour déverser. Notre petit camion benne patine très vite dans les sol gorgé de l’eau des dernière pluies. Je me retrouve donc avec deux bennes remplie de terre et cailloux dont je ne sais que faire.

La neige s’est invité quelques minutes sur le chantier. Ici on rempli la benne de terre.
De la terre sur un plateau… de remorque
Il aura fallu plus de 10 trajets de camion en surcharge…

Travail de cheminée

Pendant que les couvreurs couvrent et que Ben décaisse, il y a Julien qui s’affaire dans un endroit tellement peu confortable, dans le vent et la pluie pour soigner et rajeunir l’une des trois cheminée de la maison.

Coincé entre la bâche bleue, l’échafaudage, les tous dans le plancher, perché à plus de huit mètres du sol, il démonte, remonte, gratte, creuse cette statue de brique tendue vers le ciel. Bravo Julien, que je suis content de ne pas être à ta place !

Ah cette bâche ! Il ne pleuvait plus depuis plus de deux mois, voilà que ça tombe mal
La face la moins visible est enduite à la truelle. Technique sans doute qui présente un fini moins net mais qui était obligatoire vu les contraintes actuelles.

Une grande plage à Mauron

Voilà encore un beau coup de pouce de mon ami Yann : La sablière de Mauron.

Alors que je m’apprête à faire quelques aller-retours chez Queginer, le fournisseur de matériaux situé à quelques centaines de mètre du chantier, pour y acheter du sable, le maître couvreur m’interpelle en me demandant pourquoi je ne vais pas à la carrière ?

Interloqué, ne sachant quoi répondre je balbucie un « sans doute parce que je ne la connait pas « ..

Et bien oui, une carrière ! Et pas n’importe laquelle! Un magnifique sablière qui fourni un sable d’un jaune lumineux et ce, à un prix bien plus attractif que chez Queginer ! Encore une fois, merci Yann !

Quand on est dans la carrière on a l’impression de rouler sur une plage géante !

La reconstruction commence

Sur le toit comme entre les murs, l’énergie de la démolition a définitivement laissé place à celle de la reconstruction.

Le chantier du toit

Deux des quatre pans de toit à été démonté et remonté en moins d’une semaine. Il n’y a pas encore d’ardoise dessus mais déjà la charpente est repartie pour 100 ans et le pare pluie fera office de solide protection contre les intempéries prévues des les prochains jours.

La face nord est désossée
Notre couvreur couvert de son couvre chef à pompon
La pluie est bien tombée et le plancher s’est vu rincé.
Les lucarnes se reconstruisent
Et ce soir une partie de la toiture reçois le pare-pluie ! Chapeau l’artiste !
Vue à 360° depuis la façade nord.

Des cloisons naissent

Et dans les murs, des squelettes de cloisons voient le jours. Des chevrons 6 X 4 cm définissent peu à peu trois salles d’eau.

La danse du bricoleur chevronné
Voici une salle de douche et l’entré de la salle de bain
La porte de la salle de bain mérite quelques soins.
Ce soir on imagine un peu mieux les futurs espaces.

Mission complete

Hé ben ce n’est pas rien de sortir un dimanche matin, sous le crachin, pour nettoyer de la laine de verre et de la fiante de pigeon.

Une fois sur place, la motivation de voir, pour la première fois, ces combles propres et dégagés me permet de passer du bon temps. De plus, découvrir que le plancher est en fort bon état me soulage. Un gros coup de ponceuse et il paraîtra comme neuf.

13h, mission accomplie, les combles sont dégagés, propres, prêts à être démolis !

Demain, un pan de ce toit sera totalement démonté.

Pour aller plus hôôôô

Aujourd’hui samedi, demain dimanche, c’est chantier à la place de la liberté.

Hier vendredi, Yann le couvreur est venu avec ses acolytes monter la plus grande partie de l’échafaudage qui fera le tour de la maison principale. Il est malin Yann, il a choisi un vendredi parce qu’il a une idée derrière la tête : ne voulant pas travailler dans la fiante et la poussière, il s’est dit que Sébastien le propriétaire va nettoyer tout le caca pendant le week-end grâce à la goulotte que Yann a placé sur son échafaudage. Comme ça, aucune journée de taff de perdue pour lui.

Maître Yann, l’échafaud et la maison.

Mais en plus d’être malin, Yann est organisé et généreux. Il prête à Sébastien, pour le temps qui lui sera nécessaire, un joli camion Mercedes avec une benne qui benne. Wahouu !

A nouveau, Sébastien a le sentiment d’encadrer le chantier en se donnant les moyens matériels et techniques. Qu’il est bon de sortir de l’impatience, de la frustration, de l’inquiétude et du système d. Après les deux bennes de 12m2, voici la goulotte, l’échaffaudage et le camion qui benne pour vider TOUT ce qu’il y a dans le grenier.

Ce grenier est devenu célèbre, tellement son état est effrayant. Une très épaisse couche (+ de 15cm) de fiantes se mélange aux lambeaux de laine de verre et recouvre tout ce que l’ancien propriétaire a laissé là dix ans plus tôt.

Le grenier avant intervention.

En pelletant, apparaît alors des livres, des dizaines de classeurs d’écoles remplis de rédactions, de devoirs et autres écritures manuscrites d’enfants, de tapis, de livres.

Au début ce n’est pas facile de viser la goulotte avec la pelle à neige, pas facile non plus de diriger le bas de la goulotte dans la benne. Et puis, à force, on s’assoupli, on pli les genoux et on trouve des solutions. Je termine donc par monter ma brouette et me servir de celle-ci pour vider dans la goulotte en passant par la fenêtre et en roulant sur l’échafaudage, à + de 7m su sol.

Evidement, dans le monde il y a des gens qui font des trucs carrément plus balezes, mais aujourd’hui, pour moi, c’est drôlement FUN.

Me reste une grande inconnue : Où déverser ma fiante isolante?

Je téléphone le matin à la déchèterie la plus proche et le responsable me dit que si mon camion est suffisamment haut, je pourrai benner dans l’emplacement des non-recyclables.

Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie intense en voyant qu’en quelques secondes ma petite benne s’est vidée dans l’immense benne des déchets non-recyclables. J’étais comme un gosse, heureux et soulagé.

Donc, en une petite journée j’ai pu débarrasser le dernier étage de la plus grande partie de ses détritus. Dernier étage qui jusque là avait été épargné de mon intervention.

Crevé mais content.

Demain j’y retourne pour finaliser le nettoyage.

Viser la goulotte avec la pelle…
Hauuuuut !
La rue a prit comme un air de fin du monde
Un vrai chantier avec un vrai échafaudage !
Après quelques centaines de coups de pelle, le bois apparait en bon état.
Mon tremplin vers l’échafaud
Et voilà, je vole !
Vue depuis là haut.
Un arc en ciel couronne le succès de la logistique du jour ! Merci le soleil !
Et ça, c’est juste pour le plaisir des yeux. Sur la route de la déchèterie. Décidément j’aime la campagne

Et en bonus, quelques images du trajet néant-liberté.

Journée casse

Ce lundi fut intense.

Malgré le fait que les voisins se soient presque tous passés le mot pour être absents ce matin pour nous fournir de l’électricité, nous avons tout de même pu brancher notre rallonge dans l’unique prise reliée à la terre chez Francette.
Francette, voisine directe et ancienne clerc de notaire, habite toujours dans la maison familiale, anciennement unique cabinet notarial à Mauron. A la mort prématurée de son père notaire, Francette se retrouve seule à pouvoir mener le cabinet. Elle lut les livres qui expliquaient le comment de ce qu’elle ne savait pas encore. Son frère notaire de métier, signait les actes. Le cabinet fût vendu à prix cassé au père de l’actuel notaire. Francette lui expliqua tout de Mauron.
Francette qui en plus de nous sauver la matinée avec son unique prise à la terre, nous a réchauffée de sa douce gentillesse.

On a maintenant du jus pour notre marteau piqueur loué à la journée ! J’ai ainsi pu casser ce qui demandait encore à l’être et ne pouvait l’être dans la douceur.

Finalement en début d’après midi notre autre bon voisin André est de retour. Je retourne chez Francette pour la remercier et reprendre ma prise. Je la branche rapidement chez André et retourne à mon chantier. Je trouvait que le marteau ne tournait pas bien rond quand il était branché chez notre Francette, sans doute une installation un peu faible ?

André m’aida, Soazig creusa, Seb massa (non pas le dos de Soazig mais cassa à la masse).

Piégeons les Pigeons

Ce matin la commune à prit les choses en main en envoyant dans le grenier un expert trappeur de pigeons.

Il a placé 10 cages, de haute technologie, avec une petite trape qui se referme dès que l’animal en franchi son seuil, attiré par les appétissantes graines achetées au Point Vert.

Malheureusement les pigeons semblent avoir désertés le n°1 de la place de la liberté. Autrefois surnuméraire, aujourd’hui la tribu semble avoir été dérangée par les mélodies rythmées du burineur et de la masse.

Donc hier, quatre pigeons ont été attrapés. Aujourd’hui, aucun. C’est dommage car ces cages auraient pu être posées depuis plus de sept ans…

C’est un rituel maintenant. Matin et soir, les gars de la commune passent vérifier leurs pièges. Ils montent, nous sourient en passant, un sac vide à la main. Plusieurs minutes passent… Puis, ils redescendent, nous sourient à nouveau, un sac rond sur l’épaule, la salopette et les pommettes tachetées de rouge… Beurk !

Evacuez !

L’évacuation des gravas et du plâtre a commencé. L’évacuation de la benne DIB (plâtre et autres encombrant) s’est même terminée aujourd’hui ! Deux jours auront été nécessaires, moins que je ne l’imaginais. Même pas de maux de dos, comme je l’imaginais aussi. Une benne de DIB 12m3 remplie de plâtre et l’autre à moitié de brique et enduit terre.
Demain on déplace la benne de gravas, sous le balcon, pour vider tout l’étage…

Je suis vidé.

Aussi, le lundi, comme normalement le jeudi et le vendredi, Soazig me rejoint sur le chantier. Pour son premier jour elle a reçu comme mission de finir le démontage du mur de brique. Mission accomplie.

Visite de la petite famille sur le chantier

Avec ses clous, ses gravats et ses ronces, le chantier n’est pas exactement le lieu adapté à la petite enfance… Mais que ça fait plaisir !

Houlalaaaaa disait Capucine en voyant les gravats pendant qu’Esteban faisait remarquer qu’il y en avait jusque dans les escaliers !

Let’s ROCK !

Aujourd’hui le chantier Liberté prend un peu plus d’ampleur.

L’agent municipal a préféré que la route qui passe devant la maison soit bloqué le temps des travaux de réfaction de la toiture. Ceux-ci ne commencent que dans une semaine mais je pouvais d’or et déjà, si j’en avais besoin, poser les barrières et les panneaux indiquant que la portion de route est barrée.

J’ai donc bloqué la route car cette après midi deux magnifique containers ont été posés !

Dans les chantiers que j’ai réalisé jusqu’à présent, j’amassait les gravats et me débarrassais des encombrants à la déchèterie. A un certain moment, le tas de gravas étant trop important, je faisais appel à un agriculteur qui m’en débarrassait.

Pour ce chantier, nous avons une quantité importante de grandes briques de plâtre qui servait au doublages des murs. Ce matériau n’est plus considéré comme inerte car lors de sa décomposition, il dégage des sulfates voire de l’hydrogène sulfuré si il est mélangé à des déchets organique. Il ne peut donc être enfuit comme les gravats. La décheterie recycle le plâtre mais au vu de la quantité présente dans le chantier, nous n’avons pas le courage de charger et décharger la remorque pour de nombreux aller-retours.

Donc, nous avons choisi la solution qui paraît très classique aux yeux de nombreux professionnel mais aux nôtre apparait comme un grand luxe :

Deux bennes de 12m3

L’une est destinée à recevoir du DIB (Déchet industriel banal) ou tout venant et l’autre pour le gravats. Les deux bennes sont placées juste devant la maison, sur la voie publique (heureusement très peu contraignant pour le voisinage) barré par la mairie !

Tout d’un coup, le chantier prend une image plus « pro »..

Je ne pensais pas que j’allais prendre tant de plaisir à vider mes petites brouettes dans des bennes. Voyons si le plaisir dure jusqu’au bout..


Sinon, j’ai presque fini le démontage des toilettes extérieures en briques. Je pensais pouvoir récupérer ces briques pour les mettre au sol dans la partie cuisine/salle à manger de 25m2. Ensuite en démontant le mur, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de déchets, alors je me suis dit que j’allais n’en placer que sur le sol de la salle à manger de 12m2. Finalement, je me demande ce que je vais pouvoir faire avec les pauvres 9m2 que j’ai pu sauver ! Peut-être pourrais-je essayer de trouver des brique similaires dans le coin et compléter ?

9m2 de briques bichonnées


Avant le démontage.