Ce matin la commune à prit les choses en main en envoyant dans le grenier un expert trappeur de pigeons.
Il a placé 10 cages, de haute technologie, avec une petite trape qui se referme dès que l’animal en franchi son seuil, attiré par les appétissantes graines achetées au Point Vert.
Malheureusement les pigeons semblent avoir désertés le n°1 de la place de la liberté. Autrefois surnuméraire, aujourd’hui la tribu semble avoir été dérangée par les mélodies rythmées du burineur et de la masse.
Donc hier, quatre pigeons ont été attrapés. Aujourd’hui, aucun. C’est dommage car ces cages auraient pu être posées depuis plus de sept ans…
C’est un rituel maintenant. Matin et soir, les gars de la commune passent vérifier leurs pièges. Ils montent, nous sourient en passant, un sac vide à la main. Plusieurs minutes passent… Puis, ils redescendent, nous sourient à nouveau, un sac rond sur l’épaule, la salopette et les pommettes tachetées de rouge… Beurk !