Des nouvelles du front

Le chantier à repris son allure guillerette depuis que la toiture est finie. Ce n’est pas que le toit plombe l’ambiance mais nos couvreurs ont un autre rythme, un autre niveau sonore, une autre façon de voir le temps qui passe… Je suis hyper satisfait de leur boulot, nous avons une superbe toiture qui fait parler d’elle dans Mauron et je suis ravi de travailler juste sous elle pour le moment.

Une longue période de maçonnerie.

Décidément, je ne serai pas maçon. Il n’y a pas à chercher, je n’aime pas trop la maçonnerie, c’est sale, c’est mouillé, toujours tout laver, c’est lourd, c’est froid… En plus, avec moi, ça ne tient pas ! Hahaha.

J’ai fait des coffrages, recréé des pans de murs, des égouttages, des pentes d’écoulement, des seuils.. Et j’en ai vraiment marre. J’ai même décidé de trouver un gars qui terminera les bricoles maçonniennes restantes, ça fait plus de trois semaines que je suis enfermé à faire des bétonnière et maintenant j’arrête.

Refaire des jambages
Créer une ouverture pour une porte
Poser des parpaings
Sceller l’égout
Tout beau tout propre

Profiter que le toit soit fini

Maintenant que nos deux Zigotos du haut sont parti, je peux investir les combles et commencer vraiment à reconstruire. Je commence par un peu de maçonnerie vu que suis dans la mouvance et je commence à assainir les dessus de murs avec un mortier de chaux. J’en profite pour placer quelques pièce de bois afin de consolider des endroits qui pourrait souffrir.

Grâce au monte charge, je peut aisément monter mes seau de chaux et étaler le mortier. une journée est nécessaire pour les 55 mètre linéaire de murs.

Couler un joli mortier
Et le lisser

Ensuite, je casse ce qui reste à casser et j’évacue.

Il reste des cloisons que je n’avais pas imaginer détruire au début du chantier. A présent je pense que tout sera plus simple et plus rapide si je repars sur une base saine. Donc quelques centaines de kilo de grava sont à terre et doivent être évacués. Je place donc la remorque sous la fenêtre et balance mes pelletées de brique plâtrière à plus de 7m… Sympathique spectacle.

Pendant ce temps là, sur la façade…

Grand jour pour les environs de la maison, pour les passants, pour les mauronnais, la maison situé au 1 place de la liberté à commencé son lifting extérieur ! S’arrêtera grâce cela les réflexions déprimantes du genre « Hé bé vous avez du boulot! » ou « ça doit être bien ravagé là-dedans » tenus par des gens de bonnes volonté sans doute inspirés de l’état d’abandon de la façade.

Maintenant que nos deux samouraïs maçon sont à pieds d’oeuvre, poche de pâtissier dans une main, brosse métallique dans l’autre, la façade nord prendre une autre allure. Notre taudis-squat va avoir une allure de belle petite bourgeoise bretonne. Nos deux maçon lui soigne l’image avec amour et attention.

Les premiers jets de poches
Au tour des jambages en brique
Mmmmh ! Que de belles promesses !

Sous le toit on continue

Après les maçonneries au dessus des murs et l’évacuation des gravas, je passe mon temps à préparer la grande étape de demain : le ponçage du plancher !

Il reste beaucoup à balayer, des câbles à détacher, des sacs à évacuer, des planches à débarrasser mais ouf, maintenant tout est vide.

80m2 de beau plancher à poncer

La ponceuse de 70kg est dans le camion, prêt à avaler demain les 80m2 de plancher centenaire.

Il est obligatoire de poncer ce plancher car sa longue cohabitation avec les pigeons l’a incrusté d’une saleté qui porte en elle une page d’histoire qui va être définitivement tournée. De plus le plancher va retrouver, en théorie (et si je suis suffisamment patient demain), une planéité des premiers jours. Je suis très curieux du résultat.

Ensuite on isole !

Nous avons eu quelques livraisons ces derniers jour. Tout d’abord une centaine de mètre cube de laine de bois. Tout le garage, la cuisine et le salon – Salle à manger sont saturé de ballot de laine ! La circulation dans le rez-de-chaussé à pris un sacré coup dans l’aile !

Lune allée dans le garage..
Il y en a partout !

Heureusement, dès vendredi et grâce au monte charge, on débarrassera d’un bon nombre de ballot de laine de 200mm d’épaisseur destiné à être placé entre les pannes de la charpente. J’entamerai alors mon premier grand chantier de reconstruction.

Ensuite, nous avons profité du fait que la rue est fermé jusqu’à la fin de chantier pour y stocker quelques tonnes de sable et de gravier… J’ai comme l’impression qu’il y en aura de trop, pas vous ?

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