Le moral est très bon sur le chantier à Mauron. J’ai la joie de partager mes journée avec Soazig qui s’est très bien adaptée au rythme du chantier.
Nous passons nos heures à poser la laine de bois sous les rampants des combles. Actuellement nous posons des plaque de 122 sur 57,5cm. Elles font 20cm d’épaisseur et se placent entre les panes, ces poutres profondes de 20cm qui supportent des chevrons.
On places les plaques en force, c’est à dire qu’elle sont plus grandes que l’espace destiné à les recevoir, ce qui nous oblige à les pousser (parfois avec vigueur) et de ce fait elles tiennent par elle même. Nous ajoutons tout de même une vis de 22cm en son centre sur laquelle on place une rondelle de récup afin de d’assurer son placement.
Nous placerons ensuite toute une série de chevrons 6x4cm qui viendront assurer le maintient de la couche de 20cm, accueillir la couche de 6cm et surtout qui servira de structure pour maintenir la couche de finition qui sera probablement en OSB.
La laine de bois est très très agréable à travailler. Elle est souple et rigide à la fois, juste ce qu’il faut des deux qualités pour rendre le travail facile. La laine de bois sent bon, ne démange pas et est facile à couper. Son seul inconvénient, peut-être, est la poussière qu’elle dégage. Cette poussière n’étant que du bois, au final se fait vite oublier.

On a donc cherché nos marques, apprivoisant le travail, la découpe, la pose, la mesure… Et finalement très vite nous nous sommes sentis à l’aise, rapide, amusés par le travail.
En trois petites journée nous avons recouvert une grande moitié de la sous-toiture. Le son a fondamentalement changé dans cet endroit isolé, toute vibration est avalée !

Un petit coup de pouce
Pendant un peu moins d’une heure, Rolande qui passait par là, nous a donné un petit coup de pouce sur le bouton.
Nous avons en effet régulièrement à réapprovisionner le chantier de ballots de laine. Pour cela le monte charge est notre outil de prédilection, seulement pendant qu’il monte et descend, il faut garder le pouce sur le bouton et, accumulées, toutes ces secondes font vites de longues minutes à attendre. Donc si nous sommes trois tout va mieux : Un qui charge le plateau en bas, un qui gère le bouton et le troisième à la réception.
Le balai des ballots va bon train et rapidement nous en montons une bonne vingtaine, Merci Rolande !

Pendant ce temps là, Julien notre maçon, à commencé à démonter une partie du pignon ouest de l’appentis. Cette partie deviendra une cour intérieure recouverte de gravier, un léger lifting est donc engagé afin de rendre l’ensemble architectural plus cohérent. Et qui de mieux que Julien pour rendre toute la noblesse aux pierres ?
