Enfin chez soi !

Elle sont arrivé !

Depuis 17h nous jouissons enfin de toilettes utilisable ! Evidement, pour la déco et l’intimité il faudra attendre, mais quoi de plus plaisant que d’appuyer sur un bouton plutôt que de remplir un seau pour tirer la chasse ! Il y a a comme un vent de renouveau dans le chantier !

Les combles ont aussi pris un sacré coup de renouveau.

Bientôt les 100m2 de plaques d’OSB que nous avions monté il y a quelques mois seront posées et les rampants seront terminés. Manquera de l’OSB pour les cloisons et le bas des rampants. On va devoir trouver une solution pour monter de nouvelles plaques sachant que par l’escalier les plaques ne passent pas.

Ici on voit les fameux dessus de murs en zinc. Un joli travail d’artisan qui, malheureusement, ne sera vraiment visible que depuis la fenêtre de l’escalier.

Goudron et gravier.

Depuis plusieurs années l’enrobé devant la maison est fortement abîmé. une énorme flaque d’eau se forme lors des pluies et cette eau s’infiltre à travers les trous de l’enrobée.

Nous avons des murs humides dans la maison et avons réglé toutes les causes possibles. Il ne reste donc plus que l’enrobé à solutionner.

Après de nombreuses discutions, parfois appuyées, avec le responsable des travaux et d’autres plus agréables avec les ouvriers, nous avons eu gain de cause.

D’abord une passe avec du gravier 0-20 bien damé pour recréer un joli plat et ensuite le camion ultra sophistiqué qui répand goudron et gravier. Il a réalisé au moins quatre passes pour plus de solidité.

Merci le service voirie de Mauron ! Il ne reste plus qu’à voir si ça tient et si ça limite les infiltrations. Croisons les doigts…sinon il nous faudra nous résigner à l’idée qu’une source passe sous la maison.

Et sinon…

Je parle beaucoup du chantier ici, je prends donc un peu de temps pour apprécié les chantiers passés devenus des petits endroits de calme et de simplicité. Ici le gîte de la Grée.

Fè chô

Aujourd’hui, mardi 23 juillet 2019, il a fait chaud. 38,5° à l’ombre.

Pour fêter cette chaleur, nous avons décidé de monter dans les combles, là où la chaleur se fait le plus sentir. Ce n’est pas qu’on est fou, c’est que ce sont les derniers jours durant lesquels Soazig peut m’aider sur le chantier. Nous en profitons donc pour faire les travaux qui sont facilités par sa présence. En plus, ça tombe bien, remonter dans les combles est dans l’ordre du chantier. La température, on s’y fait bien, surtout toutes fenêtres ouvertes, dans la petite brise, c’est presque agréable.

Le retour dans les combles était touchant car comme j’y ai passé beaucoup de temps cet hiver et ce printemps, y revenir me ramène à tout ce que j’ai fait entre temps… Pas facile à expliquer…

Donc nous y remontons pour placer la couche de 60 mm de laine de bois et fixer les plaques d’OSB aux rampants.

Je dois dire que c’est sans doute la seule étape qui me fait encore peur dans ce qui reste du chantier. Mais sans doute que je me trompe, ce n’est pas de la peur, c’est un manque d’envie.

Pour plusieurs raisons :
D’abord parce qu’il est compliqué d’arriver à un résultat très propre et ça je le pressentais. Beaucoup de découpes et des supports pas très droits.
Ensuite, il y a quelques mois nous avons monté une palette d’OSB, ce qui représente plus ou moins 100m2 et je pense que ça ne sera pas assez. Je devrai donc monter soit des plaques de plâtres, soit des planches par l’escalier… ça ne me réjouit pas du tout.

Ceci étant dit, nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés et je creuserai dans ma créativité pour trouver des solutions aux quelques défauts apparents.

La découpe des plaques
Les premières plaques sont posées avec la laine de bois en dessous.

La baignoire en fonte

Parce que j’ai descendu par l’escalier avec Julien, cet hiver, la vieille baignoire en fonte présente dans la maison en esquintant les murs, l’escalier et en évitant de justesse de se faire très mal… je refusai d’emprunter la même voie pour monter la « nouvelle » vieille baignoire en fonte.

Depuis donc plusieurs semaines, voir mois, je me demande comment faire.

Vendredi j’ai décidé de demandé à l’agriculteur qui vient tous les vendredi faire son marché avec son vieux tracteur à fourche, et qui se gare à deux pas de la maison, si ça le tentait d’essayer de monter une baignoire en fonte par le balcon.

Je suis chanceux, je suis tombé sur un amoureux des défis. De plus, c’est un homme passionnant, le premier et sans doute un des seul a avoir exercer sa profession sans labour. Un pionnier du bio et un amoureux de la terre.

On a pris le temps de faire connaissance. C’est un sacré bonhomme !

N’ayant pour ma part, pas de copains sous la main pour le coup de main, il est allé en chercher un chez lui, en même temps que quelques sangles.

Il est donc revenu, pleins de ses histoires et de son enthousiasme pour monter cette authentique baignoire. Quelle histoire !

On a commencé par charger le mastodonte sur les fourches et bien sangler le tout.
Après il a monté le tout au plus haut, presque qu’à la hauteur du balcon.

Pour moi, on n’est pas beaucoup plus avancé. Comment faire maintenant pour la faire entrer ?

Son ami, une personne non moins passionnante, à résolu mon interrogation en montant sur les fourches à 4 mètres de haut. Très peu pour moi.

Lui juché au dessus du vide et moi au bord du balcon, on a poussé un gros cri pour pouvoir déplacer l’éléphant de fonte en sécurité.

L’éléphant est maintenant arrivé au premier étage et j’ai deux nouveaux copains dans le coin, Jean Paul et Gilles. C’est super le chantier !

Sinon, les travaux ont avancé dans la cour intérieure. Le chainage en zinc destiné à protéger le dessus des murs est fini et j’ai fermé la partie couverte qui devient un grenier. Je vais à présent passer le Karcher sur la façade nord et ensuite je supprimerai le plancher devenu inutile. Je n’ai pas de photo du chainage, je posterai plus tard.

Bientôt la façade nettoyée et sans tuyaux ni trous. Bientôt aussi le plancher aura disparu.

De retour au chantier

Après une semaine de repos, au soleil, à la mer et dans la piscine, nous avons mis les enfants au centre aéré pour la semaine et avons reprit le chantier. Doucement, mais sûrement.

Rien de tel qu’une petite cuillère de sauce magique pour passer de bonnes vacances.

La buanderie / cellier

Nous avons passé notre première journée à ranger le chantier. Le garage retrouvant un peu d’espace après le départ d’une partie de l’isolant, a été rangé et nettoyé. La cour intérieur à été vidée afin de préparer le nettoyage de la façade sud et de la suppression du plancher de l’ancien grenier.

Et aussi une remorque pleine pour la décheterie.

Ensuite j’ai repris le chantier de la buanderie/cellier. Je vais certainement aller assez loin dans son aboutissement afin de pouvoir utiliser les premières nouvelles toilettes ! Ce sont elles qui sont le plus proche des évacuations. Cela me permettra de supprimer l’ancien réseau de chute et de laisser la place pour le nouveau.

On voit la toile censé couper de l’humidité, l’isolation du mur, l’isolation du plafond, le réseau d’évacuation et les arrivées électrique et d’eau dans la nouvelle tranchée.