Après le dessus, le dessous

Maitenant que la couverture est posée et la soue vraiment hors d’eau, je peux m’attaquer à l’isolation.

Je profite d’un trop plein de commande de laine de bois à Mauron pour isoler entre chevrons avec des panneaux de 120mm d’épaisseur. J’ajouterai à cela 60mm entre chevrons.

Avec un Lambda de 0,040 pour la laine de bois et 180mm d’épaisseur j’aurai un R de 4,5… Ce qui est bien mais pas top.

Ensuite, je pose le frein vapeur, qui fera l’imperméabilité à l’air. Comme à Mauron, je l’agrafe sur les chevrons, la seule différence est que je n’utilise pas le scotch officiel qui coute les yeux de la tête, je choisi un système D : coller les lais avec du silicone. Je pense qu’au niveau durabilité on doit être pareil… Difficile à vérifier.

Quand tout est fixé, agrafé, collé, je visse les chevrons entre lesquels je placerai les lais de laine en 60mm.

La semaine prochaine je vais chercher des planches à la scierie, elles viendront cacher ces couches et donner le fini des pentes.

Et on place les bardeaux

Il y a un an, nous posions les premiers bardeaux sur le toit, enfin nous… c’est plutôt Lionel qui montait sur le toit et moi qui assistais en bas… je n’étais pas très à l’aise à cette hauteur.

Je crois d’ailleurs que c’est ce léger vertige qui a fait que cette étape de couverture n’a pas continué directement.

C’est donc un an plus tard, fortement obligé, que je décide d’y monter..

Les premiers pas ne sont pas glorieux, je suis coincé comme une crampe, agrippé au moindre bout de bois solide autour de moi. Je dois d’abord placer les tasseaux qui serviront de supports aux bardeaux et ainsi créer un espace pour la ventilation.

Ensuite, avec cet énorme cloueur, je pointe les bardeaux avec deux clous.

La lourde machine à trimbaler sur les hauteurs.
Deux demi-jours de travail pour compléter la face sud.
Ensuite deux jours pour la face nord.

Maintenant que la face sud est finie, je dois dire que je me sens bien plus agile en hauteur, je me sens un peu comme un lézard.

Alors je termine la face nord, je dois retourner chercher du bois car il me manque une trentaine de bardeaux pour finir la toiture.

Retour dans la forêt pour prendre les troncs, ensuite chez Maurice pour les débiter et enfin sur le toit pour les poser.

Bientôt fini…
Et voilà la dernière pièce de bois à poser.

On ajoute une mezzanine

Avec des troncs de Douglas coupés à Néant, je file chez Maurice les débiter en poutre 5 x 12. Ces poutrelles serviront à soutenir la mezzanine. Le plancher sera réalisé avec de l’épicéa de la scierie.

La scierie de Maurice, en plein air.
Les poutrelles sont fixées sous les poutres en bois grâce à de gros tirefonds.
Le nouveau plancher est posé dans la journée.