Pendant que de mon côté je déguste un plateau de fruits de mer, du foie gras, du bon vin, du chocolat, et toutes autres gourmandises de Noël, un homme s’active, heureux de pouvoir s’occuper et heureux de pouvoir aider son copain…
C’est effectivement durant cette semaine de Noël que Dédé placé une dizaine de plaques de plâtre dans la chambre une et deux…
En revenant de mes vacances je me doutais que la première chambre serait finie mais quelle surprise de voir que la seconde chambre aussi avait été doublée !!
Merci Dédé !
La chambre numéro deux, isolé est doublé au nord.Toujours dans la chambre numéro deux, la séparation avec la chambre voisine a été doublé car j’ai ajouté de l’isolant phonique.Dans la chambre numéro une c’est le mur sud qui hérite d’une isolation et d’un doublage.Le même doublage vu de l’autre côté.
Depuis une semaine, nous sommes accroché au plafond.
Depuis le début du chantier, les plafonds du RDC et du premier sont sources de questionnement, d’hésitation, de choix, de contre-choix, de décisions,, de contre-décisions, … C’est comme le ciel en Bretagne, ça change tout le temps !!!
La dernière idée en date, avant la définitive, était de garder le plafond en plaque de plâtre suspendue, et de demander à un plâtrier de l’enduire afin de cacher les plots de colle qui tenaient les plaques de polystyrène qui le décorait. Et puis on a fait le plafond de la soue, et on a aimé, beaucoup aimé. Alors on s’est dit « pourquoi ne pas faire ça au Liberté? »
Le bois c’est chaud, c’est naturel, et sous cette forme, c’est original. Ca m’a plu, à elle aussi alors on a dit Banco !!
Evidemment le fait d’être épaulé par Dédé pour la réalisation a aidé à faire ce choix. Il était inimaginable de clouer des planches de 4 mètres tout seul à 2m95 du sol…
Il fallait avant tout terminer la pose des gros tuyaux de canalisations et relier le labyrinthe menant aux 4 douches, 4 lavabos, 3 wc, 1 baignoire, 1 chauffe eau. Et puis profiter de ce faux plafond pour également dissimuler la quasi totalité des câbles électriques du RDC…
Finalement, beaucoup de préparations avant de clouer la première planche. Après une journée éreintante on a quand même voulu la poser cette première planche. Tant pis, il fait nuit et il est temps de partir mais on veut la clouer cette planche.
Et c’est ainsi que le point de départ était donné.
Il a suffit de suivre le rythme pendant 3 jours. S’accorder Dédé et moi sur la pose, la coupe, le prise du cloueur pour ainsi acquérir un bon rythme de croisière, tel le ballet des petits rats de l’opéra. On monte, on descend de l’escabeau, on avance, on recule l’escabeau et on n’oublie pas de faire les trous pour laisser place aux futurs luminaires.
Les premières planches se posent, non sans douleurs.Les planches sont beaucoup moins belle qu’à la soue, faute au trop de pluie de ces derniers temps..et ça prends doucement forme..A cette étape, nous devons construire le coffrage du tuyaux d’évacuations, car les planches vont venir mourir sur les plaques de plâtres qui le recouvriront. On en profite pour faire la structure du doublage pour le poêle à bois.Maintenant tout est pointé ! Et pour finir la journée, on déplace les 120 planches afin qu’elles soient tringlées (aérées) car elle ne serviront pas avant un mois pour le plafond du premier..la structure de doublage pour le poêle en cours de construction…
Ca fait quelques temps que je savais que j’allais y passer… Sabler les pierres du rez-de-chaussée…
Je n’aime pas sabler !
Sabler, c’est un matériel très impressionnant ; c’est un énorme compresseur à atteler à la voiture, c’est une grosse cuve avec des vannes partout, des tuyaux d’air longs et lourds et le scaphandre avec l’arrivée d’air…
Sabler, c’est beaucoup de bruit et ENORMEMENT de poussière, une combinaison difficile à déplacer et une visibilité presque nulle.
C’est la troisième fois que je loue ce lourd matériel et je ne m’y fais que peu.
Je n’ai pas de photos de cette journée, c’est dommage parce qu’avec le soleil, il y avait vraiment des impressions de fin du monde; la place de la Liberté était cachée dans un profond nuage de poussière qui sortait intensément par toutes les fenêtres ouvertes… Impressionnant !
Je n’ai de photos que du résultat :
Le mur humide a séché sous l’effet du sable… curieux !