Il y avait deux portes que l’on souhaitait garder dans la maison. Ce ne sont pas les meilleures portes pour retenir le son, mais elles ont tous les atouts pour séduire les yeux, réchauffer l’ambiance et ajouter une note authentique aux chambres.
Il y avait sur ces portes jusqu’à 3 couches de peinture. J’ai utilisé un décapant « vert » qui ne contient aucun produit agressif, que de l’acide lactique. D’abord j’étale une couche de ce gel et ensuite je gratte à la spatule et au ciseau à bois. J’utilise aussi une brosse métallique dans les moulures.
Ensuite je recommence ces étapes pour les autres couches de peinture. Un passage au jet d’eau avant d’attaquer à la ponceuse et la meuleuse montée avec un disque à décaper. Je ne connaissais pas et je recommande vivement ces disques. Ça retire tout sans abîmer le bois.
La porte de la chambre #3Déjà une couche de peinture en moins…Après passage de la ponceuse à bande et du disque à décaper. Le gris restant sera peint.Icic l’autre face avec 3 couches de peinture et un beau smiley !Celle de la chambre #4, j’attaque la première des trois couche au décapant.Il ne reste maintenant plus que deux couches, je les traiterai à ponceuse après rinçage au jet d’eau.
Il y avait des tomettes dans les cheminées des chambres. C’est beau le toilettes sauf quand elles sont vraiment abîmées cassée et noircies.
On s’est donc dit qu’on les remplacerait bien par des carreaux de ciment.
Donc il fallait retirer les tomettes et la terre en dessous. Ensuite combler avec du gravier fermacell et poser une plaque osb dessus. Il ne manque plus que les carreaux à coller.
C’est maintenant chose faite.
Retirer les tomettes La terre en dessous. Juste avant de placer la chape sèche. La chape sèche. Et coller les carreaux sur l’osb. Il ne manque plus qu’à combler avec l’enduit chaux sable sur les côtés et de faire les joints entre les carreaux.
Deux mois pour se changer les idées, c’est pas trop peu ! Maintenant on s’y remet en couple, à deux c’est mieux.
La décision a été prise de laisser le dernier étage pour après et de terminer le rez-de-chaussée et le premier étage pour une mise en location plus rapide.
C’est donc avec ardeur que soazig s’est mis à réparer les anciennes cloisons de plâtre ainsi que de poncer les bandes des nouvelles.
Pour ma part j’ai pris à bras le corps ce que je pensais laisser tomber l’hiver dernier : enduire certains murs avec un enduit chaux sable. J’avais prévu cela au début du chantier mais très vite je me suis dis la peinture ou le papier peint sera plus vite fait mais on perdra en charme.
Alors voilà, je ne sais pas pourquoi, j’ai essayé et je ne me suis plus arrêté. Et je vais encore en faire. Le résultat est vraiment bluffant. De plus l’enduit accroche très bien sur le placo et sur l’osb avec une petite couche d’accroche pour ce dernier.
Ça prend un peu de temps, 5m2 par jour et beaucoup d’énergie, mais le résultat en vaux vraiment l’investissement. C’est une plus value certaine pour le gîte.
L’atelier de création de l’enduit. Je tamise le sable pour retirer tout élément qui serait plus important que l’épaisseur de la couche d’enduit que j’applique sur le mur. C’est déjà une phase physique. Enduire à la truelle un enduit presque liquide composé de chaux et de sable. J’y ajoute aussi de l’argile pour la couleur et l’onctuosité. Après avoir enduit, j’attends au moins une heure avant de talocher. L’artiste en transe. J’écoute l’album « abbey road » des Beatles que je n’avais plus entendu depuis un petit temps. Cet album est un pur moment de génie. Le résultat pour la chambre #1 avant séchage complet. La couleur avant séchage est assez sympa. Ici avec le soleil du matin dans la chambre #4Ce mur posait question vu son état. Il a été question de lui coller une plaque de ba13, de coller de la fibre e verre ou de simplement reboucher les trou. Finalement, c’est la chaux sable qui lui rendra son honneur. L’enduit cache parfaitement bien le plâtre defoncé. On est ici dans la plus petite salle de douche. L’enduit met ici les briques en valeur. Pendant ce temps, soazig soigne les murs anciens et nouveaux. Notre Dédé qui ne met plus les pieds sur le chantier que pour bavasser un peu.