Depuis maintenant un petit temps, je passe mon temps à cloisonner, à placer les réseaux d’eau et d’électricité et surtout à isoler.
J’avance pièce par pièce. Ma priorité étant de placer le plus d’isolant possible afin de libérer la place dans le garage, la cuisine et le salon, ces endroits étant encore fortement saturés des ballots de laine de bois.
Donc pièce par pièce je crée une structure en chevrons le long des murs à isoler. Les panneaux de laine de bois de 100mm se retrouvent coincer entre le mur et les chevrons. Je place ensuite les réseaux électrique et ceux de distribution et évacuation d’eau. Ensuite, je place les panneaux de 60mm entre les chevrons qui ont la même épaisseur et je passe à la pièce suivante…
Aujourd’hui samedi 15 juin 2019 j’ai presque terminé la dernière chambre de l’étage, il me restera une salle de douche et je descendrai au rez-de-chaussée pour y isoler le grand mur nord, le mur est et l’appentis.
Alors, normalement, les ballots de laine auront fortement diminués. je remontrai à ce moment dans les combles pour finaliser un maximum, ensuite l’étage et le rez-de-chaussée… Vu comme ça il reste du boulot.
Le fiston est venu soutenir papa dans son chantier. Là ou tous les fils se donnent rendez-vous.Ici une douche avec les sorties pour le mitigeur et la petite niche pour le savon…Une autre douche avec une autre niche…La dernière chambre à isoler. Ici on voit les panneaux de 100mm coincés entre le mur et les chevrons. On voit aussi sans doute l’homme le plus sexy et le plus réveillé de Mauron avec son superbe short de chantier professionnel ! J’adore les chaussettes noires avec les jambes poilues !
Et en même temps…
Pendant que pépé isole, un bonhomme sautille sur les dessus des murs.
En effet Yohann est actuellement occupé a recouvrir de zinc le pourtour de la cour intérieure. Il a commencé par une structure en chevrons recouverte de volige. Celle-ci sera bientôt recouverte du plus beau zinc noir, en harmonie avec les gouttières et ouvertures de la maison. La classe !
C’est la première fois que je réalise le travail de doublage d’un mur afin de l’isoler. Je comprends maintenant pourquoi c’est la technique la plus répandue, c’est ultra rapide pour cacher n’importe quelle misère de mur et y placer un isolant.
Jusque là j’avais préféré enduire les murs en pierre ou réaliser des joints. Seulement, ce n’est pas la meilleure solution quand la maison est grande, qu’elle n’est pas chauffée tout les jours de l’hiver et qu’on veut diminuer la facture de chauffage.
J’ai donc décidé d’isoler au maximum. C’est parfois impossible lorsque l’on manque de place ou que l’on souhaite garder certains pans en brique ou en pierre.
Je m’amuse donc à créer une structure avec des chevrons qui recevra en parement des panneaux de bois OSB.
Ici les doublages de la future salle de douche de la 4ieme chambre.Le mur nord de la chambre 4.
Avant la cloison de séparation entre deux salles de bain…
Parce que bientôt notre maisonnette du fond du jardin recevra à nouveau quelques améliorations et soins de notre maçon, je me suis attelé mardi à préparer quelques peu sa venue.
Dans 2 semaines Julien nous revient pour réaliser les joints de pierre sur le pignon rue et la façade avant. Il en profitera pour lisser les jambages des ouvertures, ce qui permettra au métreur de prendre ses cotes pour les futures huisseries. Sacré programme !
Il réalisera aussi une dalle en chaux qui sera lissé avec délicatesse pour devenir le sol fini. C’est un défi et une expérimentation que de tirer sur le sol frais un aspect fini. Nous serons attentifs.
Avant la dalle je dois créer une réserve pour le receveur de douche qui arrivera au ras du sol fini. Aussi, je préfère placer le doublage en panneau de bois avant la dalle.
Une matinée pour aligner parfaitement les six montants destinés à recevoir le doublage autour de la douche. Il faut dire qu’ici rien n’est droit, tout est de guingois.Doublage et sortie pour le mitigeur sont posés.
Pendant ce temps, Soazig nous prépare un beau potager.
Entre le plantage et le désherbage, l’endroit est idyllique.
Malgré quelques jours de vacances, des jours allégés par le voyage de Soazig à Barcelone et du temps passé à la maison dans le jardin, le chantier avance bien.
Tout d’abord, les abords
La maison, vue de l’extérieur, à bien changée et les voisins nous le font bien remarquer.
En premier lieu, les ouvertures. Toutes posées, la maison peut enfin être fermée à clefs. Elle arbore maintenant fièrement son cachet de maison de bourg du 19ième revue à la sauce 21ième.
Il n’y pas à dire, elle a retrouvé du cachet !
Ensuite, le gravier à été grossièrement étalé et le jardin dégagé. Avec les pierres issues de certains démontages, on a créé un muret de pierre sèche et un parterre de rocaille. Et oui on s’occupe déjà des parterres 🙂
Placer des pierres, c’est pas un truc qui me motive, alors je délègue. Soazig fait ça très bien.J’en profite pour planter quelques trucs couvre sol.
A l’intérieur aussi les choses se précisent
Nous avons fini le contre chevronnage et le dératellement à été complètement isolé aussi.
Il ne manque maintenant plus que la dernière couche de laine de bois et le placage.
Nous avons aussi fini de passer le réseau électrique pour le dernier étage et les emplacement des pièces on été définis au sol par la pose de chevrons. On structure l’espace, on imagine ainsi mieux les espaces.
C’est sans doute ce que je préfère comme phase : l’électricité.
Nous avons aussi bien commencé le réseau de distribution d’eau pour les 4 salles d’eau et 2 toilettes mais je n’ai pas de photos.
Descendre d’un étage
Je me suis même offert le luxe de descendre d’un étage aujourd’hui. Etant donné que les réseaux ont été posés dans les combles, je descends d’une volée d’escalier pour poser la laine de bois aux murs et aux plafonds des chambre.
Pour ce qui est des murs ça va très vite. J’ai placé 21m2 en 3 heures. Pour le plafond je pense que ça sera plus sportif…
J’ai commencé par la plus grande des chambre, la 4, celle qui aura le luxe de s’offrir une douche et un toilette privatif.
Les murs de la 4ième chambre sont maintenant isolés.La couche de 100mm est posée et sera superposée par une couche de 60mm entre chevrons.
Ce soir j’ai mal aux mains. J’ai oeuvré toute la journée à arracher les ronces séculaires du jardin. Il en restait tellement qu’il était difficile de savoir ce qui allait resté une fois ces lianes retirées. Maintenant on a la réponse.
Le résultat est vraiment satisfaisant et permettra au téléscopique qui viendra jeudi de déverser une partie du sable dans le jardin..
Un grand merci à mon voisin Dédé qui m’a beaucoup aidé à défricher. Il faut dire que ça fait des années que ça le démange…
Avant il y avait ça… Et encore, cette photo sur google maps date de 2013. C’était encore très soft en terme de végétation luxuriante. Maintenant c’est comme ça !Le copain Dédé.
Mardi, sur le chantier, débarque une équipe de 4 ouvriers spécialisés en …. pose de portes et fenêtres !
Une des plus grandes métamorphoses de la maison est en cours avec la pose de plus de 20 nouvelles fenêtres et portes en aluminium noir givré.
Les fenêtres des chambres font plus de 2 m de haut !
Pendant que les deux équipes de poseurs posent, je continue et termine de chevronner la sous toiture.
Maintenant que toute la structure est finie, je passe les premiers fourreaux électriques sur le sol et sur les chevrons. Une fois cette étape finie, je pourrai poser le parement de finition.
Une visite surprise.
Un matin, un coup de fil, un homme peu aimable qui demande à dégager la route au plus vite car les foulées Mauronnaises, la course pédestre de la commune, passe par notre rue et celle-ci doit être dégagée.
Seulement, je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais cette route nous sert de dépôt pour deux grandes montagnes de sable et de gravier…
Au début je prends cette histoire un peu à la légère en me disant que de toute façon nous sommes protégés par l’arrêté du Maire barrant la route jusqu’à la fin des travaux… Il n’auront donc qu’à contourner le pâté de maison, cela ne changera rien…
Et puis petit à petit les choses se précisent. La visite du policier qui s’excuse un peu, les plans de la course, la visite de l’adjoint… Tout cela nous mène à comprendre que l’affaire est sérieuse. D’autant plus sérieuse que l’autorisation du tracé à été décrété depuis plus longtemps que notre chantier… Aaargh !
On comprend qu’il va falloir que l’on agisse vite si l’on veut rester en bon terme avec la municipalité.
Déplacer 25 tonnes de sable et de gravier.. Pour les mettre où ?
Pour le gravier, nous décidons de réaliser les travaux du jardin maintenant et de mettre le gravier à sa place définitive. Seulement, les hommes qui nous aident d’habitude avec leurs engins terribles ne peuvent pas dégainer en urgence.
Donc, nous jouons la carte d’une rencontre récente d’un gars qui a une mini-pelle et réalise ce genre de boulot durant son temps libre. Contact, rendez-vous, c’est ok, il arrive !
Nous décidons de décaisser afin de laisser de la place pour le gravier.
Sortir la mini-pelle du camion sans les rampes… facile !Le tas de gravas à débarrasser et décaisser devant la maison.
Je n’ai pas de photos de la suite car ce chantier s’est achevé tard et je n’avais pas la force de rester.
Suite donc au prochain numéro. Aujourd’hui le tas de sable et de gravier est toujours dans la rue et nous ne savons toujours pas très bien que faire des 10 tonnes de sable…
Dans les combles les couches s’additionnent sous la toiture. Nous avons fini de placer toutes les plaques de laine de 200mm sous les rampants, nous avons placé presque tout le frein vapeur et aujourd’hui j’ai commencé à placer des chevrons sur le fein vapeur.
Des seuils prennent place.
Samedi, un maçon débauché sur le chantier d’à côté est venu nous faire trois seuils de porte.
Etant donné que le sol intérieur sera recouvert de 8cm d’isolants ainsi que d’une finition, le niveau zéro du rez de chaussé est augmenté de presque 11cm. Il s’agit donc d’adapter les ouvertures qui touchent le sol. Pour cela nous avons choisi le plus économique et le plus simple, couler des seuils ciment.
N’ayant pas tellement envie de m’y coller, j’ai trouvé plus simple de faire travailler ceux qui savent. J’ai bien choisi le gars, il est hyper rapide, très précis et cerise sur le gâteau, vraiment pas cher.
Préparation du solCoffrage avec les matériaux du bord.Ajusté au poilUn seuil classique mais bien fait.
Livraison d’OSB
J’ai profité du dernier jour durant lequel l’échafaudage est placé sur la façade pour user une dernière fois du monte charge prêté par Yann. J’avais donc programmé pour ce vendredi la livraison de 2 tonnes d’OSB, soit deux palettes de 60 plaques. J’imaginais monter une première palette sous les combles et laisser la deuxième sur le trottoir.
Heureusement notre fidèle voisin André a décidé de nous filer un coup de main salvateur et nous avons pu aussi monter la deuxième palette au premier étage, par le balcon.
Pour les comble, Dédé plaçait 5 plaques sur le monte charge, je les réceptionnait en haut et Soazig les déposait au sol.
L’ami Dédé est prêt pour le coup de main !Placer les plaques sur le monte chargeEt envoyer ça 7 mètres plus haut
Pour le premier étage, pas de monte charge, Soazig passe les plaques à Dédé, Dédé tend les bras en bas et moi je plis les genoux en haut… 60 plaques plus tard on est tous les trois cuits ! D’ailleurs Soazig va enchainer par un gros blocage de dos pendant 10 jours. Oups
Pignon enduit !
Aujourd’hui se sont terminés les joint du pignon ouest. Comme je n’ai pas de photos alors je vous montre juste la belle équipe prête à monter les seaux de chaux au plus haut.
Depuis plusieurs semaines il y a une étape qui me tracasse.
Celle-ci approchant, mes nuits en sont affectées. Je m’invente mille problèmes, questions, inquiétudes.
Cette étape n’inquiète absolument pas Soazig, elle dédramatise.
Aujourd’hui c’est le jour J, celui où je vais me confronter avec cette énorme tâche qui est de …
Placer le Frein vapeur.
Alors d’abord un peu de théorie sur cette drôle de chose qu’est le frein vapeur. Dans ce cas-ci on ne parle pas ici évidemment d’un quelconque système de freinage à partir de vapeur. Ici le frein vapeur est une membrane destinée à protéger le bâtiment (la sous-toiture) de tout échange d’air. Car c’est bien connu que des fuites d’air dans un isolant génèrent de l’inconfort, mais aussi de la condensation et donc à therme des dégradations.
Depuis quelques années donc les efforts sur l’économie d’énergie poussent les constructeurs à limiter les échanges d’air entre l’intérieur et l’extérieur.
Cette façon de faire, peut générer des soucis avec l’humidité intérieure présente sous forme de vapeur et issue de la présence humaine. Aujourd’hui nous avons donc à notre porté toute une série de produits et de calculs permettants de gérer la capacité d’un bâtiment à réguler son taux d’humidité.
Une de ces solution est l’utilisation d’un frein vapeur qui va limiter la quantité d’humidité dans l’isolant et dans le bâti. Mais je le rappelle, son utilité première est de rendre l’espace imperméable à l’air.
Ca fait peur
Alors moi, depuis pas mal de jours je m’inquiète à savoir si je vais réussir à emballer toute la sous-toiture. Des doutes qui ont sûrement leurs origines dans le fait que je sois une bille dans l’emballage de cadeaux…
Donc à 10h ce matin, après avoir déposé les enfants, Soazig me rejoint sur le chantier et nous nous préparons à apposer notre premier lai de frein vapeur.
La première question qui se pose est de savoir si on le pose horizontalement ou verticalement. les deux semblent autorisés, même si la première représente la quasi totalité des réalisations. Nous choisissons donc l’autre, la verticale. Pourquoi ? Parce qu’on est des têtes de mule !
La première raison de ce choix est que l’on pense que la pose sera plus aisée. La deuxième est que quand on la pose horizontalement, elle se fixe entre deux panes et j’avais calculé que l’espace entre ces deux dernière était trop important par rapport à la largeur des lais.
Donc on pose notre premier lai verticalement et ça se passe plutôt bien. Rapidement on pose le second et puis le troisième. Chaque lai nécessite quelques ajustements, découpes et surtout d’y apposer une bande auto-collante afin de rendre les jonctions imperméables.
Petite tisane avant la découpe du premier lai…Deuxième lai posé mais pas encore scotché
Et puis je me détends. Je me rend compte que ce travail est très facile, ludique et surtout j’y prend du plaisir. C’est gagné, des journées de soucis s’envolent et je me retrouve guilleret devant la tâche à accomplir.
Je me détends d’ailleurs tellement que je me rend compte que mes calculs sont faux et que je peux placer les lais horizontalement. Ce n’est pas plus simple mais sous notre toiture à quatre pans, cela fait moins de chutes.
Même pas peur pour la lucarne !En quelques heures plus de la moitié de la sous-toiture est posée ! Cela mérite bien une drôle de pose de l’ouvrier !
Voilà donc une journée qui se termine à nouveau dans la joie et dans la bonne humeur.
Demain nous recevons deux palettes d’OSB. Deux tonnes de plaques de bois à répartir dans le chantier. Une palette sera placée dans les combles via le monte charge et l’autre au premier étage aidé probablement du monte charge !
Depuis trois jours le chantier est axé sur deux tâches.
Déconstruire pour reconstruire (différemment)
La tâche de Julien cette semaine est de déconstruire le dessus de pignon de l’appentis car depuis que le toit à disparu sur cette partie du bâtiment, le mur garde, en sa forme, la mémoire de la pente. L’idée étant que cette endroit devienne une cour intérieure, il s’agit de remplacer l’oblique par la ligne horizontale.
Seulement, ce mur partageait sa maçonnerie avec le pignon de la maison, il a donc été nécessaire de démonter l’obsolète afin de remonter pierres et briques manquante à l’arrête de la maison.
J’imagine que ce n’est clair pour personne alors voyons cela en image.
Au tout début il y avait cela : Un appentis coincé entre la maison et le garage avec un toit monopente. Le premier travail est de démonter la partie supérieur du mur, maçonné avec le pignon de la maison.Une fois démonté, il y a des blessures.Mais le talent n’étant jamais loin, c’est réparé aussitôt, comme si de rien n’était.Ensuite, l’idée est de supprimer ces moches linteaux en béton. Cette tâche fut longue, bruyante et peu amusante, beurk le béton.Pour le remplacer par de belles pièce de bois récupéré ci et là.
Ensuite vient la reconstruction du vide sur le linteaux. Cette étape à commencé cette après midi mais les photos manquent car l’énergie manquait dans la batterie de mon téléphone, à suivre donc…
De mon côté, dans les combles.
Si Julien excelle avec la pierre, celle-ci e m’attire toujours pas. Alors je continue dans les combles. Nous avions bien avancé sur la première couche d’isolant, voire presque fini et je me suis attelé à isoler les deux lucarnes. J’ai fait les choix pour toutes deux de créer un plafond plat. Ce choix n’est pas esthétique mais purement pratique, beaucoup plus simple à réaliser pour le débutant que je suis.
Je fais le choix pour la première lucarne de doubler les jambages en briques, il ne seront donc caché derrière l’OSB ce qui me laisse la place sur les côté pour sur-isoler : plus de 32cm de laine de bois.
Pour la deuxième j’ai fait le choix plus esthétique, de préserver visuellement la brique. L’isolation descend à 12cm pour les côtés. J’espère juste qu’il ne sera pas trop complexe de défaire les joints de ciments.. Sinon, les brique seront peintes.
C’est un jeu nouveau pour moi, je ne me sentais pas trop capable de faire ce genre d’exercice et pourtant j’y prend beaucoup de plaisir. C’est un jeu de construction, de structure de l’espace très ludique.
Des carreaux de ciment sous les fenêtre.
Le plancher sous les fenêtre des lucarne a souffert, il est bien abîmé. Il nous a fallu peu de temps pour avoir l’idée de remplacer les planche de cet endroit par quelques carreaux de ciment bien choisis.
Pour cela il faut donc créer une dalle solide pouvant recevoir les carreaux. J’ai fait le choix de l’OSB dalle de 15mm placé en double épaisseur. Celles-ci seraient fixées sur des chevrons vissées aux poutre porteuses.
Le bois est abimé en cet endroit, aussi mauvais que la qualité de la photo !Délimiter la zone à carreler, scier le plancher et commencer à retirer les lattes.Quelques année de toiles d’araignées et de crasse…Malgré les dures années qu’a subit le plancher, le bois reste bien dur et très sain.Fixer à la bonne hauteur les chevrons qui soutiendront l’OSBL’autre lucarne à reçu une structure plus solide. Pas utile de faire si robuste.Je place ensuite l’OSB au même niveau que les poutres. Je terminerai par une petite chape sur les pierres afin d’avoir une surface homogène, prête à recevoir les carreaux de ciment.Et pour finir, un petit pique-nique en famille avec l’ami Julien. Joli les fesses d’Esteban !
Le moral est très bon sur le chantier à Mauron. J’ai la joie de partager mes journée avec Soazig qui s’est très bien adaptée au rythme du chantier.
Nous passons nos heures à poser la laine de bois sous les rampants des combles. Actuellement nous posons des plaque de 122 sur 57,5cm. Elles font 20cm d’épaisseur et se placent entre les panes, ces poutres profondes de 20cm qui supportent des chevrons.
On places les plaques en force, c’est à dire qu’elle sont plus grandes que l’espace destiné à les recevoir, ce qui nous oblige à les pousser (parfois avec vigueur) et de ce fait elles tiennent par elle même. Nous ajoutons tout de même une vis de 22cm en son centre sur laquelle on place une rondelle de récup afin de d’assurer son placement.
Nous placerons ensuite toute une série de chevrons 6x4cm qui viendront assurer le maintient de la couche de 20cm, accueillir la couche de 6cm et surtout qui servira de structure pour maintenir la couche de finition qui sera probablement en OSB.
La laine de bois est très très agréable à travailler. Elle est souple et rigide à la fois, juste ce qu’il faut des deux qualités pour rendre le travail facile. La laine de bois sent bon, ne démange pas et est facile à couper. Son seul inconvénient, peut-être, est la poussière qu’elle dégage. Cette poussière n’étant que du bois, au final se fait vite oublier.
On a donc cherché nos marques, apprivoisant le travail, la découpe, la pose, la mesure… Et finalement très vite nous nous sommes sentis à l’aise, rapide, amusés par le travail.
En trois petites journée nous avons recouvert une grande moitié de la sous-toiture. Le son a fondamentalement changé dans cet endroit isolé, toute vibration est avalée !
Un petit coup de pouce
Pendant un peu moins d’une heure, Rolande qui passait par là, nous a donné un petit coup de pouce sur le bouton.
Nous avons en effet régulièrement à réapprovisionner le chantier de ballots de laine. Pour cela le monte charge est notre outil de prédilection, seulement pendant qu’il monte et descend, il faut garder le pouce sur le bouton et, accumulées, toutes ces secondes font vites de longues minutes à attendre. Donc si nous sommes trois tout va mieux : Un qui charge le plateau en bas, un qui gère le bouton et le troisième à la réception.
Le balai des ballots va bon train et rapidement nous en montons une bonne vingtaine, Merci Rolande !
Pendant ce temps là, Julien notre maçon, à commencé à démonter une partie du pignon ouest de l’appentis. Cette partie deviendra une cour intérieure recouverte de gravier, un léger lifting est donc engagé afin de rendre l’ensemble architectural plus cohérent. Et qui de mieux que Julien pour rendre toute la noblesse aux pierres ?