Avec des troncs de Douglas coupés à Néant, je file chez Maurice les débiter en poutre 5 x 12. Ces poutrelles serviront à soutenir la mezzanine. Le plancher sera réalisé avec de l’épicéa de la scierie.



Avec des troncs de Douglas coupés à Néant, je file chez Maurice les débiter en poutre 5 x 12. Ces poutrelles serviront à soutenir la mezzanine. Le plancher sera réalisé avec de l’épicéa de la scierie.
Etant donné que je ne peux plus vraiment avancer à Mauron, je décide d’avancer sur notre chantier de la soue, d’autant que nous aimerions voir ce chantier rapidement terminé.
Je reprends donc le plus urgent, c’est à dire le toit.
Il s’agit d’abord de couper des centaines de bardeaux en pointe et en arrondis. Pour cela, la scie sauteuse… L’élégance a un prix…
Les plaques d’OSB manquante ne sont toujours pas arrivé mais ce n’est pas une mauvaise nouvelles…
Parce comme je ne peux pas placer les plaques, je trouve autre chose à faire en attendant. Et la réalisation de cette série de petites choses est en générale repoussé à la fin du chantier. C’est donc très bien que je sois obligé de les faire maintenant !
Sinon, le premier receveur de douche est posé dans la salle de bain des combles.
Aussi, lors du début du chantier, quand le couvreur me demandait où placer la grille pour la ventilation de chute, je ne pouvais que lui répondre vagement par rapport a un plan encore vague lui aussi..
Il se trouve donc que les plan ont changés, que les toilettes ne sont plus à la même place et que la ventilation de chute ne se trouve plus au dessu sde celles-ci…
J’ai donc dût composer avec cet état de fait et placer deux tuyaux de 40 plutôt qu’un tuyaux de 100 afin de gagner un peu de place. Car cette ventilation passe juste au dessus de l’évier et de la porte..
Aussi, comme c’est lundi je suis à la soue…
Depuis le nouvel emploi du temps de Soazig qui commence tôt le lundi, je m’occupe de déposer les enfants à l’école en vélo.
Je profite alors de rester à Néant et de travailler sur la soue.
La mise en route est laborieuse car il nous manque du bois pour le toit, le sol est plein de questions…
J’ai donc pris mon courage à deux mains et commencé par ce qui était possible : Aller voir Maurice pour convenir d’un rendez-vous pour débiter le bois, c’est fait. Commencer à enduire le sol avec de l’huile de lin, c’est fait !
Et évidement, les ouvertures seront posées tout début décembre !
Donc la soue va reprendre du chantier dans les prochaines semaine, à suivre…
Maintenant que le plus gros de la laine de bois est posée dans toute la maison, je reprend le court normal d’un chantier : finaliser chaque étage en commençant par le haut.
Je ne le savais pas avant de commencer ce chantier mais apparement, beaucoup de corps de métier s’accordent à le dire, un chantier commence par le dernier étage et on descend au fur et à mesure que ceux-ci s’achèvent.
C’est une bonne technique pour autant qu’elle soit praticable. Dans notre cas, il a d’abord fallu débarrasser la maison des 300m3 d’isolant en ballots entreposé au rez de chaussé et dans le garage.
Maintenant que cela est fini, je reprends donc le chantier dans l’ordre : terminer les combles.
Cela fait donc 3 semaines que je jongle avec trois des mes casquettes : plombier, électricien et plaquiste.
J’ai tout d’abord commencé par la plomberie. J’ai amené l’eau dans les comble et placé les chutes afin qu’elle puisse repartir salie. Ca c’est fait et sans fuite.
J’ai ensuite placé les plaques d’OSB créant ainsi les cloisons entres les différents espaces. Avec les plaques, j’ai aussi posé les portes.
Et dès qu’une plaque rencontre une prise, un interrupteur ou tout autre object intéressant l’électricien, j’en profite pour y placer un boitier d’encastrement et préparer les fil à la pose finale de l’appareil.
Maintenant il me manque quelques plaques pour terminer les cloisons. En attendant qu’elles arrivent, je place la VMC et commence les joints de plaques à la pâte à bois souple. Je vais aussi placer le bac à douche et autres amusements…
A suivre…
Cette semaine j’ai terminé le plaquage de l’OSB dans les combles. Une sacrée étape de faite !
J’ai pu alors commencer la mise en place des cloisons de ce dernier étage et j’ai rapidement dû m’arrêter car je manquais de chevrons.
Je suis alors descendu d’un étage pour continuer ce que je fais depuis des mois : placer de l’isolant.
Le dernier endroit pouvant recevoir de l’isolant est le plafond des chambres. Une fois cette surface isolée, tout ce qui restera comme laine de bois sera mis en vente sur le bon coin. Il ne devrait pas en rester tant que ça.
Depuis le départ, j’ai dans l’idée de créer une structure en chevrons attachés par des suspentes au plafond existant. Entre cette structure et le plafond je pensais y insérer une première couche de laine de bois et insérer la seconde couche entre les chevrons.
Ce système me pose question depuis le début : comment bien attacher ? Comment mettre de niveau ? Comment faire tenir l’isolant entre chevrons ? …
De plus, certaine fenêtres étant très hautes, il aurait fallu créer des réserves pour l’ouverture de ces dernières. Opération ni très drôle ni esthétique…
En m’endormant la semaine passé, je suis pris d’une illumination qui m’empêche de dormir durant les deux heures suivantes : je vais changer de sytème d’isolation des plafonds!
Je vais simplifier drastiquement la méthode : je vais supprimer le plafond existant (fait de lattis de bois recouverts d’un épais plâtre), insérer ma première couche entre les solives alors visibles et fixer les chevrons directement sur ces solives. Gain de temps, d’énergie, plus de souci de fenêtres trop hautes et on garde le cachet des hauts plafonds.
Je suis trop excité dans mon lit.
Le seul inconvénient à mes yeux est le travail de destruction avec son lot de poussière et surtout de gravas à évacuer. Mais pour le reste il n’y a que de positif.
Donc ce jeudi, c’est avec pas mal d’excitation que je commence par la chambre n°2.
Le choix de cette chambre se fait vite, c’est la seule entièrement vide grâce au super travail de rangement-nettoyage opéré la semaine passée par Soazig.
Première étape, tout casser. Même pas peur. J’ai l’habitude.
Après la destruction et le nettoyage, je me lance dans le placement de l’isolant.
J’adore les rimes en ‘en’.
Je place en premier des panneaux de 100mm entre les solives.
Ensuite je fixe les chevrons. J’ai de la chance, les solives sont très bien alignées et de niveau.
Résultat super satisfaisant et plutôt rapide. Petite cerise sur le gâteau (à mes yeux), les linteaux en chêne seront encore visible.
Il ne me restera « plus qu’à » placer le lambris bois.
Depuis 17h nous jouissons enfin de toilettes utilisable ! Evidement, pour la déco et l’intimité il faudra attendre, mais quoi de plus plaisant que d’appuyer sur un bouton plutôt que de remplir un seau pour tirer la chasse ! Il y a a comme un vent de renouveau dans le chantier !
Bientôt les 100m2 de plaques d’OSB que nous avions monté il y a quelques mois seront posées et les rampants seront terminés. Manquera de l’OSB pour les cloisons et le bas des rampants. On va devoir trouver une solution pour monter de nouvelles plaques sachant que par l’escalier les plaques ne passent pas.
Ici on voit les fameux dessus de murs en zinc. Un joli travail d’artisan qui, malheureusement, ne sera vraiment visible que depuis la fenêtre de l’escalier.
Depuis plusieurs années l’enrobé devant la maison est fortement abîmé. une énorme flaque d’eau se forme lors des pluies et cette eau s’infiltre à travers les trous de l’enrobée.
Nous avons des murs humides dans la maison et avons réglé toutes les causes possibles. Il ne reste donc plus que l’enrobé à solutionner.
Après de nombreuses discutions, parfois appuyées, avec le responsable des travaux et d’autres plus agréables avec les ouvriers, nous avons eu gain de cause.
D’abord une passe avec du gravier 0-20 bien damé pour recréer un joli plat et ensuite le camion ultra sophistiqué qui répand goudron et gravier. Il a réalisé au moins quatre passes pour plus de solidité.
Merci le service voirie de Mauron ! Il ne reste plus qu’à voir si ça tient et si ça limite les infiltrations. Croisons les doigts…sinon il nous faudra nous résigner à l’idée qu’une source passe sous la maison.
Je parle beaucoup du chantier ici, je prends donc un peu de temps pour apprécié les chantiers passés devenus des petits endroits de calme et de simplicité. Ici le gîte de la Grée.
Aujourd’hui, mardi 23 juillet 2019, il a fait chaud. 38,5° à l’ombre.
Pour fêter cette chaleur, nous avons décidé de monter dans les combles, là où la chaleur se fait le plus sentir. Ce n’est pas qu’on est fou, c’est que ce sont les derniers jours durant lesquels Soazig peut m’aider sur le chantier. Nous en profitons donc pour faire les travaux qui sont facilités par sa présence. En plus, ça tombe bien, remonter dans les combles est dans l’ordre du chantier. La température, on s’y fait bien, surtout toutes fenêtres ouvertes, dans la petite brise, c’est presque agréable.
Le retour dans les combles était touchant car comme j’y ai passé beaucoup de temps cet hiver et ce printemps, y revenir me ramène à tout ce que j’ai fait entre temps… Pas facile à expliquer…
Donc nous y remontons pour placer la couche de 60 mm de laine de bois et fixer les plaques d’OSB aux rampants.
Je dois dire que c’est sans doute la seule étape qui me fait encore peur dans ce qui reste du chantier. Mais sans doute que je me trompe, ce n’est pas de la peur, c’est un manque d’envie.
Pour plusieurs raisons :
D’abord parce qu’il est compliqué d’arriver à un résultat très propre et ça je le pressentais. Beaucoup de découpes et des supports pas très droits.
Ensuite, il y a quelques mois nous avons monté une palette d’OSB, ce qui représente plus ou moins 100m2 et je pense que ça ne sera pas assez. Je devrai donc monter soit des plaques de plâtres, soit des planches par l’escalier… ça ne me réjouit pas du tout.
Ceci étant dit, nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés et je creuserai dans ma créativité pour trouver des solutions aux quelques défauts apparents.
Parce que j’ai descendu par l’escalier avec Julien, cet hiver, la vieille baignoire en fonte présente dans la maison en esquintant les murs, l’escalier et en évitant de justesse de se faire très mal… je refusai d’emprunter la même voie pour monter la « nouvelle » vieille baignoire en fonte.
Depuis donc plusieurs semaines, voir mois, je me demande comment faire.
Vendredi j’ai décidé de demandé à l’agriculteur qui vient tous les vendredi faire son marché avec son vieux tracteur à fourche, et qui se gare à deux pas de la maison, si ça le tentait d’essayer de monter une baignoire en fonte par le balcon.
Je suis chanceux, je suis tombé sur un amoureux des défis. De plus, c’est un homme passionnant, le premier et sans doute un des seul a avoir exercer sa profession sans labour. Un pionnier du bio et un amoureux de la terre.
On a pris le temps de faire connaissance. C’est un sacré bonhomme !
N’ayant pour ma part, pas de copains sous la main pour le coup de main, il est allé en chercher un chez lui, en même temps que quelques sangles.
Il est donc revenu, pleins de ses histoires et de son enthousiasme pour monter cette authentique baignoire. Quelle histoire !
Pour moi, on n’est pas beaucoup plus avancé. Comment faire maintenant pour la faire entrer ?
Son ami, une personne non moins passionnante, à résolu mon interrogation en montant sur les fourches à 4 mètres de haut. Très peu pour moi.
Lui juché au dessus du vide et moi au bord du balcon, on a poussé un gros cri pour pouvoir déplacer l’éléphant de fonte en sécurité.
L’éléphant est maintenant arrivé au premier étage et j’ai deux nouveaux copains dans le coin, Jean Paul et Gilles. C’est super le chantier !
Sinon, les travaux ont avancé dans la cour intérieure. Le chainage en zinc destiné à protéger le dessus des murs est fini et j’ai fermé la partie couverte qui devient un grenier. Je vais à présent passer le Karcher sur la façade nord et ensuite je supprimerai le plancher devenu inutile. Je n’ai pas de photo du chainage, je posterai plus tard.
Après une semaine de repos, au soleil, à la mer et dans la piscine, nous avons mis les enfants au centre aéré pour la semaine et avons reprit le chantier. Doucement, mais sûrement.
Nous avons passé notre première journée à ranger le chantier. Le garage retrouvant un peu d’espace après le départ d’une partie de l’isolant, a été rangé et nettoyé. La cour intérieur à été vidée afin de préparer le nettoyage de la façade sud et de la suppression du plancher de l’ancien grenier.
Et aussi une remorque pleine pour la décheterie.
Ensuite j’ai repris le chantier de la buanderie/cellier. Je vais certainement aller assez loin dans son aboutissement afin de pouvoir utiliser les premières nouvelles toilettes ! Ce sont elles qui sont le plus proche des évacuations. Cela me permettra de supprimer l’ancien réseau de chute et de laisser la place pour le nouveau.
Aujourd’hui mardi c’était prévu, notre maçon venait tirer la dalle. Le rendez-vous n’était pas lundi, parce que pour lui comme pour nous, le week-end était chargé…. Pour notre part c’était deux jours de mariage en pleine prairie avec couchage sous tente…
Donc ce matin, début des festivités à 8h30. Préparation des bétonnières, calcul des proportions, installation de l’eau, de l’électricité et début du malaxage du béton.
Après l’aide de Julien pour les premières bétonnes, les rôles se distribuent : Seb aux machines, Soaz aux pelletées et brouettées, et Julien dans la soue pour étaler le béton.
Notre demande auprès de Julien n’est pas banale. On souhaite une dalle de chaux lissée, genre béton ciré. Sauf que le béton ciré est réalisé avec un mélange pour chape, c’est à dire du sable et du ciment (ou de la chaux) et que dans notre cas, c’est un mélange pour béton, avec une grand proportion de gravier… La solidité d’une dalle avec la finition d’une chape.
Donc lisser du béton, mélange qui contient du gravier, c’est pas la chose la plus évidente.
Mais Julien a accepté et nous avons totalement confiance en ses capacités.
Comme la demande est d’avoir un résultat lisse, Julien doit varier les interventions: étaler, niveler, talocher et lisser. Selon les endroits, la dalle « prend » plus ou moins vite, il faut donc arrêter un travail pour un autre sans arrêt.
Et pour pouvoir intervenir sur une dalle qui a commencé sa prise, il faut installer des supports pour survoler la dalle… Pour ça, on s’est bien amusé.
Et comme la chaux choisit quand elle va durcir, il s’agit d’agir au bon moment. Il est donc actuellement 22h45, Julien est rentré depuis quelques temps et Soazig joue l’acrobate pour lisser les endroits qui ont encore besoin de l’être.
Retour à notre petit chantier en ces jours-ci.
Julien nous revient cette semaine pour couler une dalle et réaliser les joints de deux façades de notre maisonnette du fond du jardin. Alors ces derniers jours je m’attelle à préparer ce grand changement.
J’avais déjà commencé à passer quelques câbles électriques mais le travail n’était pas fini. J’ai donc tiré les gaines manquantes sous dalle et fignolé celles déjà présentes. J’ai ajouté au réseau électrique le réseau d’eau de la salle de bain ainsi que l’arrivée principale.
Le plus fastidieux à sans doute été le bac à douche qui requiert une attention particulière sur de nombreux détails. Nous avons avec soazig commencé par placer des bases en parpaing recouverts d’un plat en béton. Après séchage, j’ai créé des plots de ciment sur lequel j’ai posé le bac. Le ciment frais me permet de régler précisément l’assise du bac. J’ai tout de même réussi à le poser légèrement de travers, le stress sans doute.
Ici on appelle ça hérisson, par là empierrement et ailleurs encore un autre terme. En tout cas c’est la couche de cailloux se trouvant sous une dalle en chaux permettant d’empêcher l’eau et l’humidité de remonter par capillarité et de toucher la dalle. Je crois que sous les dalles béton on utilise plutôt des films polyane afin de couper tout passage d’humidité.
Donc, comme dans le garage à Mauron, nous avons opté pour du Misaport, cailloux très légers fabriqués à partir de verre recyclé. Il a la capacité d’isoler thermiquement la dalle du sol.
Donc nous avons ramené de Rennes un gros big-bag de 3m3 que nous avons vidé et étalé ce matin avec Soazig. Seulement, une fois vidé et étalé, nous avons constaté que la hauteur n’était pas suffisante. Après réflexion, nous avons opté pour la solution la plus simple et la plus économique : aller chercher 2-3 remorques de gravier à la carrière de Tréhorenteuc, quelques minutes en voiture de la maison, pratique !
Nous avons à cette heure étalé donc plus de 600kg de Misaport et 1,5 tonnes de gravier. Demain une dernière remorque terminera cette étape physique..