Reprise du chantier après les vacances

Deux mois pour se changer les idées, c’est pas trop peu ! Maintenant on s’y remet en couple, à deux c’est mieux.

La décision a été prise de laisser le dernier étage pour après et de terminer le rez-de-chaussée et le premier étage pour une mise en location plus rapide.

C’est donc avec ardeur que soazig s’est mis à réparer les anciennes cloisons de plâtre ainsi que de poncer les bandes des nouvelles.

Pour ma part j’ai pris à bras le corps ce que je pensais laisser tomber l’hiver dernier : enduire certains murs avec un enduit chaux sable. J’avais prévu cela au début du chantier mais très vite je me suis dis la peinture ou le papier peint sera plus vite fait mais on perdra en charme.

Alors voilà, je ne sais pas pourquoi, j’ai essayé et je ne me suis plus arrêté. Et je vais encore en faire. Le résultat est vraiment bluffant. De plus l’enduit accroche très bien sur le placo et sur l’osb avec une petite couche d’accroche pour ce dernier.

Ça prend un peu de temps, 5m2 par jour et beaucoup d’énergie, mais le résultat en vaux vraiment l’investissement. C’est une plus value certaine pour le gîte.

L’atelier de création de l’enduit. Je tamise le sable pour retirer tout élément
qui serait plus important que l’épaisseur de la couche d’enduit que j’applique sur le mur. C’est déjà une phase physique.
Enduire à la truelle un enduit presque liquide composé de chaux et de sable. J’y ajoute aussi de l’argile pour la couleur et l’onctuosité.
Après avoir enduit, j’attends au moins une heure avant de talocher.
L’artiste en transe.
J’écoute l’album « abbey road » des Beatles que je n’avais plus entendu depuis un petit temps. Cet album est un pur moment de génie.
Le résultat pour la chambre #1 avant séchage complet.
La couleur avant séchage est assez sympa. Ici avec le soleil du matin dans la chambre #4
Ce mur posait question vu son état. Il a été question de lui coller une plaque de ba13, de coller de la fibre e verre ou de simplement reboucher les trou. Finalement, c’est la chaux sable qui lui rendra son honneur.
L’enduit cache parfaitement bien le plâtre defoncé. On est ici dans la plus petite salle de douche.
L’enduit met ici les briques en valeur.
Pendant ce temps, soazig soigne les murs anciens et nouveaux.
Notre Dédé qui ne met plus les pieds sur le chantier que pour bavasser un peu.

La « soue » devient le gîte de l’oncle Edmond

Après plusieurs années de labeur et une accélération des travaux ces derniers mois, nous avons fini notre rénovation et l’ancienne soue à cochon de la ferme de Tlohan devient officiellement le gîte de l’oncle Edmond !

Nous sommes très fier du résultat.

Dans un cadre champêtre…
Une cuisine très belle et fonctionnelle
Le coin repas
Pour des dîner en amoureux
Un salon tout en finesse.
Le lit en mezzanine
Une grande douche

Dédé a des envies d’évasions

Avec la fin du confinement et le beau temps, Dédé a envie de s’évader. Il est effectivement un grand adepte du camping-car et passe tous les beaux mois de l’année à se balader en Europe.

Cependant il s’est promis de ne pas quitter le chantier sans terminer ce qu’il projetait de réaliser.

Dans cette petite liste qu’il s’est fait dans la tête, il y a un petit meuble d’entrée, la cloison derrière le future poêle et isoler le sol de la cuisine. on ne le voit pas sur les photos mais je suis aussi très présent dans la réalisation de ces tâches.

Et enfin, l’isolation du sol de la cuisine. On sent bien qu’il est déjà ailleurs.

L’avant dernière grosse étape du Rez de chaussée au Liberté.

Dédé est motivé et aujourd’hui il s’engage à placer l’isolation, les lambourdes et enfin le plancher au rez-de-chaussée ! Sacré programme qui me soulagera d’autant.

Je me charge donc de me procurer les lambourdes correspondant à la hauteur de l’isolant, des plaque de TMS de 69mm.

Le chantier sol commence alors. Pendant ce temps, je termine les endroits qui nécessite des joints à la chaux : trois chambres au premier et une au deuxième.

Une esquisse des lambourdes sur le sol.
L’isolation est placée entre les lambourdes. Il ne manque plus que le plancher.
Livraison du plancher en châtaignier depuis une scierie dans la région de Bordeaux.
La première lame est ajustée.
Et puis les lames s’enquillent tranquillement.
Une belle réussite !
Pendant ce temps là, j’enduit et je resserre
Et le résultat est plutôt sympa.

Il fait beau, alors on sort !

Nous sommes au beau milieu de cette période de confinement et pourtant le chantier avance de bon train. Et comme le printemps s’installe avec bonheur, nous sortons nos mine blafarde pour nous attaquer aux aménagements extérieurs.

C’est soazig qui commencera les festivités, accompagnées de Dédé et dénis, pendant que je me repose à la maison quelques jours. Ils commencent par couper tout ce qui est moche.

Ensuite ils retournent tout le terrain pour retirer toutes les racines de ronce. En tout, une remorque pleines que de racines ! Je n’en revenais pas !

Une fois le terrain propre, je reviens sur le chantier et nous commençons tous ensemble à reconstruire. Soazig et Dennis s’occupent avec une spirale aromatique et Dédé et moi nous attelons à la construction d’un escalier et d’une terrasse. Ce n’est pas rien et ça donne très bien.

La fin du chantier jardin se soldera avec un apéritif mémorable arrosé de mojito et de to punch préparé par notre Barman Dennis. Une bouteille de rhum à trois, ça ne s’oublie pas !

Couper ce qui doit l’être…
L’équipe de nettoyage du sol.
On pose les fondations de l’escalier et de la terrasse.
Pendant que la spirale prend forme.
Joyeuse ambiance de confinement.
La terrasse prend forme sous le beau soleil de cette fin avril.
Ça devient carrément class ! il ne manque plus qu’un peu de gravier.
Trop bien ! Vive le Mojito !

Dennis est dans la place

Dénnis ? Qui est Dénnis notre deuxième Dédé ?

Dennis est jeune, beau, intelligent, sportif … et surtout il est confiné et « bloqué » chez nous. Il a réservé 4 nuits chez Tante Phonsine à l’annonce du confinement pour fuir Nantes sa ville d’attache, mais voilà qu’il est maintenant coincé dans le Néant. Rapidement nous passons un accord : il reste aussi longtemps qu’il veut et en contrepartie il file un coup de main au chantier. Cette solution me ravie, je me sens encore un peu plus épaulé.

Ses premiers essais à 4 mètres de hauteur sont très concluants. Dennis semble être un bon manoeuvre du bâtiment. Cela m’arrange car à cette hauteur je fais moins le malin. Je suis très heureux de voir enfin la faîtière en acier fixée. Le gîte est définitivement hors d’eau.

Dans la suite des chantiers, Dennis m’accompagnera presque tous les jours au Liberté. Il s’avère qu’il préfère les tâches que j’aime le moins. Dennis est donc devenu un sacré atout pour le chantier.

Weldom ouvre !

Waouh c’est presque la libération. Weldom, le petit magasin de bricolage de Ploermel ouvre ses portes pour un retrait de marchandises après commande sur internet. On croit rêver pendant ce confinement hyper strict !

Je commande le jour même du placo, de la bande et de l’enduit pour Dédé, 4 sacs de chaux pour moi. Dédé est aux anges il va pouvoir reprendre du chantier et terminer le placo du rez de chaussée.

J’ai l’impression d’avoir trouvé de l’or…
Raccords parfaits.
Embrasures.
Un travail minutieux pour le placo sous l’escalier.

Début du confinement

Le contexte actuel est plus que particulier. Un certain Monsieur Covid-19 se balade, se multiplie jusqu’a inonder le monde, nous obligeant à rester chez nous et à ne pas en sortir. Les magasins, autres qu’alimentaires sont fermés. Les écoles sont fermées. Tout est fermé.

Cependant, ici la vie est douce en famille, le printemps s’installe mais pour mon Dédé le présent n’est pas si agréable à supporter. Je fais le point avec lui sur ce que nous pouvons réaliser. La liste est limitée car aucun magasin de matériaux n’est ouvert. Heureusement depuis quelques mois, des lames de parquets attendent d’être posées. Je dépose à Mauron le matériel nécessaire et mon ami retrouve le sourire et se lance à coeur joie dans la réalisation du doublage sur le mur de la salle à manger.

Le rendu est superbe !

On imaginait une échelle escamotable…

On imaginait une échelle escamotable comme dans les bibliothèques. On l’aurait fait coulisser… ou peut être qu’elle ce serait levée avec une poulie… on aurait aussi pu la déplier.

Et finalement, on a récupéré l’échelle de meunier. L’échelle qui était rangée dans la soue quand on a acheté la maison. L’échelle qui attendait patiemment qu’on s’occupe d’elle.

Alors on a choisit la facilité et surtout d’utiliser ce que nous avions déjà. Elle était juste parfaite. On l’a placé et replacé et quand Dédé est passé on a trouvé ensemble où et comment l’installer. Je l’ai poncé et peinte en noir, j’ai ajouté un petit palier pour le confort et fixé des tasseaux pour ne pas tomber. Et comme depuis 2 jours nous sommes tous confinés à la maison, c’est en famille que les étapes se réalisent gaiement.

Et si l’Oncle Edmond aussi avait sa petite terrasse…

Première étape prendre l’auto et se diriger vers la carrière du Quengo ou « Chengo » comme on dit par ici. C’est idéal, elle se trouve à 2 kms de la maison.

Deuxième étape, creuser devant le gîte pour étaler le gravier. Mettre de niveau, dérouler le géotextile et brouetter, brouetter et encore brouetter. Trois remorques de graviers, soit environ 2 tonnes 50 pour un petit billet de 50€. Moi qui m’en faisait toute une histoire il n’a fallut qu’une bonne journée de travail pour doter l’ex-soue de sa terrasse gravillonnée.