Aujourd’hui Soazig est revenue sur le chantier, après plus d’un mois d’absence dût au vacances et à trois semaines de garde d’enfants malades !
Maintenant que les vacances sont finies et que les enfants sont guéris Soazig peut revenir m’aider et ça tombe plutôt très très bien!
Avant de commencer sérieusement la prochaine étape du chantier nous devons terminer deux petite babioles : poncer la charpente qui restera apparente et poncer les briques de la porte de la cuisine. Je m’occupe du haut, Soazig du bas.
Soaz ponce les briques qui avaient été recouvertes d’une peinture brunâtre. Un look d’enfer !Les briques sont poncées grâce à un disque de papier ponce monté sur une meuleuse. Heureusement la vitesse de rotation de celle-ci est variable, nous la réglons donc au minimum pour ne pas endommager les briques..Avec une autre meuleuse équipée d’une brosse métallique, je décape les fermes. Ce sont les derniers endroits qui portent la trace des pigeons. Espérons qu’après ça l’odeur disparaitra complètement !
La matinée et le début de l’après midi auront été nécessaires pour finaliser ces deux tâches.
Et maintenant, on peut commencer !
Après un complet nettoyage des combles, on peut enfin commencer l’étape que j’attends depuis un bon moment :
L’isolation des combles.
Oui, ça veut dire qu’on commence très sérieusement à reconstruire la maison !
D’abord il s’agit de monter les dizaines de ballots de laine de bois stockés au rez-de-chaussé. Pour cela nous avons un monte charge. Soazig en bas, moi en haut, un par un, nous montons les ballots. Pour cela être deux est absolument nécessaire !
Un ballot prêt à être envoyé.Les premiers ballots arrivent.
Après quinze ballots Soaz regarde sa montre et se rend compte qu’Esteban est en train de sortir de l’école. Oups, urgence, je suis à nouveau tout seul.
Pas grave. Trop impatient d’essayer, je place mes premières plaques de 20cm d’épaisseur entre deux panes. Jusque là, ça à l’air d’être plutôt simple… A suivre.
Ce matin nous avons monté l’énorme ponceuse au troisième étage, grâce au monte charge, vite fait bien fait. Le plus difficile était la réception au dessus de l’échafaudage, penché au dessus du vide contre le garde corps tentant de porter à quatre mains cette machine de 70kg. Un bon coup de flip !
Maintenant qu’elle est dedans, je la mets en route et ponce mes première longueurs de pièce. Je comprend très vite que le travail va être long, très long.
Après plusieurs passages à 0,1km/h ça va être long !
Je passe et repasse et pourtant presque rien n’est poncé sous la bande. C’est dû au relief du plancher..
Alors je tente la technique dont Julien avait entendu parler, poncer en diagonale.
C’est directement plus motivant
Dès les premières bandes diagonales, je comprends que ça ira beaucoup plus vite. Il n’y a d’ailleurs qu’a écouter le bruit de la bande sur le sol, elle ponce beaucoup plus en diagonale qu’en ligne droite.
Et je ne m’arrête pas là ! Après un premier passage en diagonale, je passe à la diagonale croisée.
Je croise les diagonales afin de supprimer un maximum de relief du bois.
Et pour continuer dans la logique de ne pas respecter le fil du bois — qui me semblait jusque là absurde—, je passe la perpendiculaire du fil du bois. Cela permet au rouleau de suivre les courbe du relief du plancher, les dernières traces de saleté sont presque totalement supprimées !
Oui mais le fil du bois ?
Et bien après les trois premiers passages, je termine par un dans sens du fil et il ne reste presque plus de trace des passages à contre-sens précédent !
Cette technique, permet d’équilibrer entre le rattrapage du relief des planches et le « nettoyage » de celles-ci : Les passages en diagonale tentent d’effacer le relief et les passages à la perpendiculaire viennent littéralement supprimer toutes les crasses dans les creux du bois. A chacun alors de choisir sa finition !
Pas fâché du résultat !
Je suis plutôt satisfait du résultat même si les taches résiduelles sont nombreuses. Ce plancher a fortement souffert d’une toiture percée durant de longues années et sa cohabitation avec la fiante de pigeon n’a certainement pas aidé à le maintenir en forme.
Ceci étant dit, très rare sont les endroits ou les planches doivent être remplacées, donc on est prêt pour l’étape suivante : l’isolation !
Le chantier à repris son allure guillerette depuis que la toiture est finie. Ce n’est pas que le toit plombe l’ambiance mais nos couvreurs ont un autre rythme, un autre niveau sonore, une autre façon de voir le temps qui passe… Je suis hyper satisfait de leur boulot, nous avons une superbe toiture qui fait parler d’elle dans Mauron et je suis ravi de travailler juste sous elle pour le moment.
Une longue période de maçonnerie.
Décidément, je ne serai pas maçon. Il n’y a pas à chercher, je n’aime pas trop la maçonnerie, c’est sale, c’est mouillé, toujours tout laver, c’est lourd, c’est froid… En plus, avec moi, ça ne tient pas ! Hahaha.
J’ai fait des coffrages, recréé des pans de murs, des égouttages, des pentes d’écoulement, des seuils.. Et j’en ai vraiment marre. J’ai même décidé de trouver un gars qui terminera les bricoles maçonniennes restantes, ça fait plus de trois semaines que je suis enfermé à faire des bétonnière et maintenant j’arrête.
Refaire des jambagesCréer une ouverture pour une portePoser des parpaingsSceller l’égoutTout beau tout propre
Profiter que le toit soit fini
Maintenant que nos deux Zigotos du haut sont parti, je peux investir les combles et commencer vraiment à reconstruire. Je commence par un peu de maçonnerie vu que suis dans la mouvance et je commence à assainir les dessus de murs avec un mortier de chaux. J’en profite pour placer quelques pièce de bois afin de consolider des endroits qui pourrait souffrir.
Grâce au monte charge, je peut aisément monter mes seau de chaux et étaler le mortier. une journée est nécessaire pour les 55 mètre linéaire de murs.
Couler un joli mortierEt le lisser
Ensuite, je casse ce qui reste à casser et j’évacue.
Il reste des cloisons que je n’avais pas imaginer détruire au début du chantier. A présent je pense que tout sera plus simple et plus rapide si je repars sur une base saine. Donc quelques centaines de kilo de grava sont à terre et doivent être évacués. Je place donc la remorque sous la fenêtre et balance mes pelletées de brique plâtrière à plus de 7m… Sympathique spectacle.
Pendant ce temps là, sur la façade…
Grand jour pour les environs de la maison, pour les passants, pour les mauronnais, la maison situé au 1 place de la liberté à commencé son lifting extérieur ! S’arrêtera grâce cela les réflexions déprimantes du genre « Hé bé vous avez du boulot! » ou « ça doit être bien ravagé là-dedans » tenus par des gens de bonnes volonté sans doute inspirés de l’état d’abandon de la façade.
Maintenant que nos deux samouraïs maçon sont à pieds d’oeuvre, poche de pâtissier dans une main, brosse métallique dans l’autre, la façade nord prendre une autre allure. Notre taudis-squat va avoir une allure de belle petite bourgeoise bretonne. Nos deux maçon lui soigne l’image avec amour et attention.
Les premiers jets de pochesAu tour des jambages en briqueMmmmh ! Que de belles promesses !
Sous le toit on continue
Après les maçonneries au dessus des murs et l’évacuation des gravas, je passe mon temps à préparer la grande étape de demain : le ponçage du plancher !
Il reste beaucoup à balayer, des câbles à détacher, des sacs à évacuer, des planches à débarrasser mais ouf, maintenant tout est vide.
Ces combles n’avaient certainement plus été si propre depuis des années..
80m2 de beau plancher à poncer
La ponceuse de 70kg est dans le camion, prêt à avaler demain les 80m2 de plancher centenaire.
Il est obligatoire de poncer ce plancher car sa longue cohabitation avec les pigeons l’a incrusté d’une saleté qui porte en elle une page d’histoire qui va être définitivement tournée. De plus le plancher va retrouver, en théorie (et si je suis suffisamment patient demain), une planéité des premiers jours. Je suis très curieux du résultat.
Ensuite on isole !
Nous avons eu quelques livraisons ces derniers jour. Tout d’abord une centaine de mètre cube de laine de bois. Tout le garage, la cuisine et le salon – Salle à manger sont saturé de ballot de laine ! La circulation dans le rez-de-chaussé à pris un sacré coup dans l’aile !
Lune allée dans le garage..Il y en a partout !
Heureusement, dès vendredi et grâce au monte charge, on débarrassera d’un bon nombre de ballot de laine de 200mm d’épaisseur destiné à être placé entre les pannes de la charpente. J’entamerai alors mon premier grand chantier de reconstruction.
Ensuite, nous avons profité du fait que la rue est fermé jusqu’à la fin de chantier pour y stocker quelques tonnes de sable et de gravier… J’ai comme l’impression qu’il y en aura de trop, pas vous ?
Aujourd’hui et pour encore un jour ou deux, le chantier au plus bas de gestion de l’eau pluviale continue. Après avoir créé des pentes sur la dalle de la cour intérieure, je commence la mise en place de caniveaux qui de leurs gros bras musclés prendront soin d’amener la pluie dans les profondeurs insondables des égouts de Mauron.
Le premier angle est posé à niveauL’évacuation flambant neuve vers les égouts.
Pendant que au plus haut, le dernier pan de toit est descendu et remonté dans la foulée. Aujourd’hui le pare-pluie est posé sur toute la toiture, le litonnage est presque partout posé et bientôt les ardoises finiront de couvrir la totalité de la surface du toit.
Les pieds du couvreur-découvreurPeu de temps après c’est déjà remonté sous le regard bienveillant de Dédé notre voisin-soutient-complice.Pour aller encore plus haut ?
Après la sécurisation du garage, on commence à amasser.
Quelques vis, des planches, un bon cadenas.. nous voilà avec notre garage sécurisé, prêt à recevoir et stocker ce qu’on lui confiera.
C’est quand Valentin à débarqué sur le chantier jeudi avec ses magnifique meubles rénovés que l’urgence de sécurisation est apparue. Il n’est pas possible que je quitte le chantier ce jeudi soir en laissant l’accès publique à ces superbes meubles en châtaignier. Je m’attelle donc avec force, vis et planches à fermer les deux accès principaux. Pour le troisième, la porte principale, je cours vers les Briconautes acheter un cadenas à code.
Maintenant, nul, sauf déterminé à casser, ne pourra facilement rentrer dans ce stock de chantier.
Bientôt ce sera des dizaines de mètres cubede laine de bois qui satureront cet espace. Aïe, ça va faire mal à la déambulation !
Sans doute que ça ne se voit pas au premier coup d’oeil mais c’est drôlement solide !Les premiers meubles arrivent.Baignoire, porte de douche, lambris… Neuf ou occasion, doucement les achats commencent au fil des bonnes affaires.
Autour de la maison, l’échafaudage s’est déplacé de au côté sud de la maison car le côté nord est fini.
Donc à l’abordage des chevrons et de la volige à coup de tronçonneuse, le pan nord est tombé en morceau ce matin. Il sera remonté avant la fin de la semaine selon les promesse de Yann le couvreur magicien. Donc dans deux semaine, les deux rigolos du haut quitterons sans doute le chantier. Je vais me sentir seul d’un coup !
Et en bas, un peu laborieusement j’avance sur des travaux peu excitant. J’enduis le bas de murs de chaux PZ, une chaux mélangée à de la Pouzzolane qui est parfaitement adapté pour les bas des murs un peu humide. Elle empêche le salpêtre de se former. Pas facile de vraiment comprendre, ça doit être chimique. Je fais ce que l’on me conseille.
Aussi, j’avance de l’autre côté du problème : maitriser les potentielles causes de l’humidité des bas de murs.
Une première étape est de créer des pentes sur la dalle qui se trouvera dans la future cour intérieure et de canaliser ces eaux vers un drain.
Je me suis donc attelé à tirer une fine chape avec des pentes qui ramènent les eaux au centre de la dalle. C’était une première pour moi, j’ai donc ramé au début et maintenant je maitrise mieux l’affaire. Je suis même satisfait du résultat. Demain ça sera fini.
D’ailleurs demain, on se fait livrer 11 tonne de gravier clair, celui que l’on voulait depuis longtemps. Dans notre contrée le schiste rouge est roi et si tu veux autre chose, il faut payer ! Oui sauf que la carrière se trouvant à quelques minutes du chantier brade son plus beau gravier clair au quart du prix. Evidement, c’est un peu tôt pour se faire livrer le gravier qui sert à habiller les sols extérieurs, ce gros tas va encombrer le chantier, mais il y en aura vite plus à la carrière alors il s’agit d’en profiter !
En plus d’être ingrat, ce genre de travail ne donne rien en photo !Une nouvelle bétonnière ! Dans le salon en plus !
Depuis la semaine passée, je suis en préparatif pour couler une dalle dans le garage. Après avoir décaissé, creusé des tranchées, viabilisé avec un réseau d’égouttage, un réseau d’eau, d’électricité et de communication, j’ai recouvert le sol de Misaport et enfin, avec l’aide de Julien, créé des plots de chaux/sable. Ceux-ci servent à marquer la hauteur de la dalle. Cette dernière étape est réalisée dans un speed assez désagréable car le temps presse particulièrement.
Ce matin, le grand rendez vous !
A 9h30 ce matin, arrive le camion toupie de chez BHR rempli de béton de chaux NHL 3,5.
Pourquoi de la chaux ?
Parce qu’une maison en pierre a ses murs qui reposent directement sur la terre, ils héritent donc de son taux d’humidité. Et si le sol contient un taux élevé d’humidité, celle-ci cherchera toujours à s’échapper vers le haut. Quand les sols des maisons en pierre ont une dalle ciment, celle-ci repousse l’humidité de par son imperméabilité. Pour s’échapper, l’eau trouve les murs et remonte par capillarité dans ceux-ci. Les maisons en pierre avec dalle de ciment ont donc souvent le bas des murs humides. La chaux elle est perspirante, elle autorise les échanges d’humidité. Avec elle, le sol respire et peut lâcher son trop plein d’humidité, adieu donc les bas de murs pleins de de salpêtres et merci la chaux !
De la soupe !
Il y a 6 ans nous avions commandé pour la première fois un béton de chaux avec BHR et la surprise fut grande lorsque nous découvrions que le mélange était très, très liquide, de la vraie soupe. Difficile avec cette texture de tirer une dalle correctement, le mélange est vraiment trop liquide.
Donc cette fois, avec l’expérience, j’ai fortement insisté auprès du commercial et du responsable planning afin de fortement diminuer la quantité d’eau pour notre mélange. Notes fût prises mais non appliquées.
Ce matin, BHR nous a livré à nouveau de la soupe !!!
Julien, le maçon, est déconfit, il n’a jamais travaillé avec une texture si liquide! Sensation désagréable lorsqu’il découvre qu’il a beau passer et repasser au même endroit, le niveau de la dalle change sans cesse. Le mélange est bien trop liquide pour réaliser un travail correct.
Heureusement, Julien est un maçon Ninja, capable de recourir à des forces et des ressources venues de l’au delà. Il peu prendre sur lui et conduire au mieux cette expérience fastidieuse. Encore une fois, Merci et médailles à Julien !
Assez ou pas assez ?
De plus, en plaçant les plots de niveau hier, nous nous sommes rendu compte qu’à de nombreux endroits, la dalle aura beaucoup plus d’épaisseur que les 10cm prévu. Cela veut dire que la quantité de béton devra être plus importante.
La surface étant de 45m2 pour une dalle de 10cm, la quantité de chaux théorique est de 4,5 mètres cube. J’en ai commandé 5,5.
La nuit précédent le coulage, je me suis réveillé en sursaut ! Apeuré de ne pas en avoir assez, je me juge inconscient de ne pas avoir augmenté la quantité prévue, sensation désagréable.
Durant le coulage, je vois ce camion qui sort ses centaines de litres de béton et je ne vois pas tant la dalle prendre de la place au sol. Je suis vraiment sûr que nous n’arriverons pas à la moitié de la surface tellement l’épaisseur au début était importante.
Pourtant la toupie continue à fournir et la dalle avance.
Vers la fin, je sens mon corps qui s’allège : la pièce est remplie de chaux et la toupie peut encore fournir ! Champage ! Il y en a assez !
Mais, en fait, il y en a trop !
Maintenant, le garage est saturé et il y a encore de la chaux, le problème s’inverse. Que faire du surplus ?
Les immense big-bag éventrés du Misaport qui trainent dans le jardin sont la réponse. Déposée au sol telle une grande bâche, elle permet au chauffeur de déposer tout ce qui lui reste dans le réservoir, nous créant ainsi une belle réserve de béton prêt à l’emploi.
Nous sommes vraiment soulagé de ce poids. La dalle est coulée depuis 11h et elle n’a toujours pas durci ! Merci le trop plein d’eau et d’adjuvant ! Nous verrons demain.
Tout est prêt ! On attend que ça coule !Quelques dizaines de brouettes plus tard..Des brouettes qui font plus de 80kg.Assez ou pas assez ?Assez ! le repos du guerrier pendant que le Ninja travailleIl s’en tire vraiment bien notre Julien !On crée des ponts entre les mondes.
Aujourd’hui c’est un peu speed parce que jeudi, dans deux jours, arrive la toupie avec les 5,5m3 de chaux qui serviront a réaliser la dalle du garage.
Alors avant cela il s’agit de placer l’égouttage, positionner les tuyaux d’eau, dérouler les gaines électriques et de soigneusement refermer les tranchées.
Une fois tous les réseaux placés et fixés on était bon pour placer le hérisson de Misaport fraîchement livré en big-bag ce matin. Le Misaport est une matière relativement récente qui est fabriquée à partir de verre recyclé et expansé. Cela donne des cailloux extrêmement légers permettant de créer ainsi des empierrements drainants et surtout isolants. Les performances isolantes de ce matériaux sont impressionnantes. En plus, grâce à son poids très réduit, la mise en œuvre peut se réaliser sans engins, juste avec un râteau et des muscles. Ceci c’est la théorie, nous n’allons pas tarder à passer à la pratique.
Ce n’est pas simple de sortir ces immenses sac de 3m3 du camion. Chaque big-bag pèse près d’une demi tonne et avec un simple trans-palette, le résultat est épique.
Le livreur n’étant pas très enclin à faire des efforts pour nous rapprocher les sacs du garage, nous avons décidé de les coucher sur le trottoir, les faire rouler pour ensuite les éventrer au plus près de la zone à couvrir.
Après les avoir éventré, nous avons déplacer les cailloux de mousse de verre avec pelles et râteaux. Merci Julien pour le coup de main.
Effectivement, la mise en œuvre est très aisée par rapport a du caillou traditionnel mais cela reste néanmoins très physique et sonore de déplacer ces 6 mètre cube.
Demain je dois terminer d’étaler, passer une plaque vibrante pour tasser et réaliser des plots de chaux afin de faciliter le tirage de la dalle… alors a demain !
Hier soir nous sommes allés chercher notre nouveau compagnon de chantier : un superbe Renault Master de 2001. En plus d’être mon véhicule de chantier il sera certainement notre compagnon de virée grâce à son aménagement intérieur sommaire mais suffisant.
Sur tous les fronts, il y a des petites mains partout dans la maison. Des murs au toit en passant par la cheminée et les lucarnes, la maison se refait une beauté. Les copains viennent nous aider, et nous passons de bons moments, poussiéreux mais agréables.
La cheminée se prend un coup de jeune
En extérieur, la cheminée ouest est démontée sur quelques étages de briques et remontées afin de la consolider et de lui redonner une ligne plus droite. Ensuite ses joints et son chapeau sont décrochés et refaçonnés. Elle commence à retrouver fière allure.
LE nouveau chapeau de la cheminée désormais fermé à toutes fumées et intempéries.Les joints de la face intérieure refaits à neufMerci Boris pour le soin apporté au coté intérieur de la cheminée dans la chambre.Les briques commencent à être nettoyées.
La couverture se couvre
Les couvreurs recréent l’arêtier qui avait accusé le coup des années, des vers et de l’humidité. Dessus, les ardoises ses posent avec savoir faire et précision.
Un nouvel arêtierLes couvreurs toujours souriants malgré le temps pluvieux et hivernal.
Refaçonner et consolider les lucarnes
Deux belles lucarnes habillent le pan nord de la toiture. Cependant elles accusent le poids des années et un petit lifting est nécessaire. Nous avons donc replacé quelques briques sur ses faces latérales et pour la consolider nous avons ferraillé et bétonné le chapeau afin qu’il mette les différentes parties en tensions. Je dis « on » car je m’y suis collé avec le maçon.
Replacer les quelques briques qui manquent ou en mauvais état.Le maçon et son apprenti
Le garage/atelier aménage ses réseaux
Après avoir décaissé, on place les réseaux d’évacuation, d’arrivée d’eau et quelques gaines électriques.
Mardi sera livré le Misaport, granula de verre expansé qui servira d’empierrement isolant à la dalle. C’est un matériaux un peu chère mais très interessant car il draine, isole et empêche toutes remontées capillaires. En plus il est très léger et donc facile à mettre en oeuvre sans machine. En tout cas en théorie, on verra mardi !
Sur le toit, les couvreurs couvrent avec ferveur et abnégation. Leur travail est impeccable malgré la difficulté de l’architecture du toit.
La pose d’ardoise a commencé sur le premier des 4 pans du toit.
Cela veut dire que la charpente de ce pan a été refaite à neuf que le pare-pluie a été posé et les liteaux fixés. C’est le pan le plus complexe car il contient les deux lucarnes dont la structure en bois à été refaite à neuf.
La nouvelle charpente se voit de loinEt de près, le crochets se placent.
Les travaux dans le garage ont commencé.
Il était prévu que rapidement après le début du chantier, nous coulions une dalle de chaux dans le garage afin d’en faire l’atelier du chantier. C’est pour cela que très vite nous avons commencé à démonter le mur de brique qui s’y trouvait.
Aujourd’hui Ben est venu avec une mini-pelle afin de décaisser les 20cm nécessaire pour notre hérisson et notre dalle. Le travail est relativement facile même si l’évacuation de la terre l’a été beaucoup moins. Il n’est pas facile aujourd’hui de trouver un terrain accessible, sans boue pour déverser. Notre petit camion benne patine très vite dans les sol gorgé de l’eau des dernière pluies. Je me retrouve donc avec deux bennes remplie de terre et cailloux dont je ne sais que faire.
La neige s’est invité quelques minutes sur le chantier. Ici on rempli la benne de terre.De la terre sur un plateau… de remorqueIl aura fallu plus de 10 trajets de camion en surcharge…
Travail de cheminée
Pendant que les couvreurs couvrent et que Ben décaisse, il y a Julien qui s’affaire dans un endroit tellement peu confortable, dans le vent et la pluie pour soigner et rajeunir l’une des trois cheminée de la maison.
Coincé entre la bâche bleue, l’échafaudage, les tous dans le plancher, perché à plus de huit mètres du sol, il démonte, remonte, gratte, creuse cette statue de brique tendue vers le ciel. Bravo Julien, que je suis content de ne pas être à ta place !
Ah cette bâche ! Il ne pleuvait plus depuis plus de deux mois, voilà que ça tombe malLa face la moins visible est enduite à la truelle. Technique sans doute qui présente un fini moins net mais qui était obligatoire vu les contraintes actuelles.
Une grande plage à Mauron
Voilà encore un beau coup de pouce de mon ami Yann : La sablière de Mauron.
Alors que je m’apprête à faire quelques aller-retours chez Queginer, le fournisseur de matériaux situé à quelques centaines de mètre du chantier, pour y acheter du sable, le maître couvreur m’interpelle en me demandant pourquoi je ne vais pas à la carrière ?
Interloqué, ne sachant quoi répondre je balbucie un « sans doute parce que je ne la connait pas « ..
Et bien oui, une carrière ! Et pas n’importe laquelle! Un magnifique sablière qui fourni un sable d’un jaune lumineux et ce, à un prix bien plus attractif que chez Queginer ! Encore une fois, merci Yann !
Quand on est dans la carrière on a l’impression de rouler sur une plage géante !